C’est quoi la Bonne Volonté ?
Bonne : Le Beau, le Bon, le Vrai
Volonté : L’effort vers le Bien Commun (selon Agni
Yoga). L’Amour avec intention (selon le Tibétain).
Le Seigneur Bouddha nous : « Jamais la haine n’a détruit
la haine; seule la bonté peut en venir à bout »,
telle est la loi éternelle. Le tibétain nous dit que
l’amour vrai est une ferme détermination de faire ce
qui est préférable pour l’ensemble de l’humanité;
donc, l’établissement de justes relations entre les
êtres humains et entre les nations du monde entier, la coopération
et le partage entre tous les peuples de la planète, entre
les races, les idéologies, la juste répartition des
ressources mondiales qui appartiennent à tous afin que les
extrêmes de toute nature puissent être éliminés
et que le mot « unir » puisse prendre son véritable
sens au sein de l’Assemblée des Nations Unies.
Un petit conseil… ne soyons pas trop inquiets si notre contribution
semble modeste, les petits ruisseaux font de grandes rivières,
il suffit d’ouvrir les yeux pour voir que le Beau, le Bon,
le Vrai gagent du terrain tous les jours, même s’il
y a encore des choses infâmes. Après tout, en ce monde
il n’y a pas de crime que le pardon ne puisse surpasser.
Dans l’humilité, il faut bien réaliser que
personne n’est parfait et ne possède l’unique
vérité; gardons toujours la « porte de notre
esprit ouverte », le poète Tagore ne disait-il pas
: « si tu fermes la porte à toute erreur, la vérité
sera laissée dehors elle aussi ». Rappelons-nous que
la perfection n’est pas de ce monde et que même le Soleil
n’a-t-il pas lui aussi ses taches.
Alors que faisons-nous ? Développons en nous-mêmes
le sens du travail pour le bien général et si nous
avons le Feu Sacré, nous pouvons :
Aimer sans réserve,
Œuvrer simplement,
Servir humblement,
Et n’exister qu’en tant qu’instrument.
Tel est l’ultime appel de la Bonne Volonté. J’aimerais
citer un de ces hommes qui avait le Feu Sacré, l’éminent
biologiste français Jean Rostand, à qui l’on
demandait un jour : « Si votre maison et votre laboratoire
étaient en feu et que vous pouviez n’emporter qu’une
seule chose, qu’emporteriez-vous » ? Sans hésiter,
Jean Rostand répondit : « J’emporterais le feu
! »
Je termine avec une pensée de Rudolf Steiner : « Je
voudrais allumer tous les hommes à l’esprit du cosmos.
Pour qu’ils deviennent flammes et de leur être qu’ils
fassent jaillir le feu… »
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