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Les États-Unis d’Amérique

(Message donné a l’humanité par le Tibétain vers 1945)


       Le problème psychologique, que doit affronter cette nation, est d’apprendre à assurer une responsabilité, qui s’étend au monde entier. La Grande-bretagne et la Russie toutes deux, dans une certaine mesure ont appris cette leçon.

Le peuple américain, au sortir de l’adolescence, doit apprendre des leçons de la vie par l’expérimentation, et acquérir ainsi de l’expérience. Tous les peuples jeunes doivent appendre cette leçon. La race allemande est vieille, mais la nation allemande est très jeune. Le peuple italien remonte à une antique origine; l’état italien est de date toute récente dans l’Histoire. L’accusation d’être jeune (si accusation il y a) s’applique aussi aux États-Unis. Un grand avenir est promis à cette nation, non à cause de sa puissance matérielle, ou de ses capacités commerciales, comme le pensent bien des matérialistes. La raison trouve dans son idéalisme inné, profondément spirituel, ses énormes possibilités humanitaires, et par-dessus tout, sa race, qui provient d’une souche vierge, non épuisée, recrutée surtout parmi les classes moyennes et paysannes. D’un mouvement régulier, dans tous les pays, le pouvoir gouvernemental et celui de déterminer les idéologies pratiques se passe rapidement entre les mains du peuple, en échappant à celles de classes dites dirigeantes et de l’aristocratie. Dans des pays comme la Grande-Bretagne et la France, où les tendances générales de l‘évolution sont acceptées, peuvent avancer plus aisément vers l’avenir que des pays comme L’Espagne ou la Pologne, gouvernés depuis des siècles par une aristocratie dominatrice et une Église mêlée à la politique. Les États-Unis ne s’embarrassent point de telles entraves, à part la puissance du capital et de la finance, qui cherchent à s’assurer le contrôle. Cela s’applique aussi dans une large mesure à la Grande-Bretagne.

Aux États-Unis, les souches du peuple proviennent nécessairement d’autres pays, car ses citoyens ont, à l’origine émigrée de ces pays. Il n’y existe point d’indigènes, sauf les Peaux-Rouges, dépossédés sans merci par la marée montante venue d’ailleurs. les groupes raciaux à l’intérieur des États portent encore les marques de leurs origines et de leur habitacle racial. Psychologiquement et physiquement, ils sont de provenance italienne, anglaise, finnoise, allemande, ou autres. Cette circonstance est due une partie du miracle de cette nation à l’intégration rapide.

Comme tous les jeunes, symboliquement parlant, le peuple des États-Unis manifeste montre des signes d’adolescence. Toujours symboliquement parlant, le peuple des États –Unis a de dix-sept à vingt-quatre ans. Il clame sa liberté et pourtant, il n’est pas libre; il refuse d’accepter des conseils, parce que cela enfreint ses droits, mais se laisse souvent mener par des politiciens ineptes et partisans, ou par des incapables. Il se montre à la fois d’une large tolérance et de la plus violente intolérance à l’égard d’autres nations. Prêt à enseigner aux autres comment s’attaquer à leurs problèmes, il ne manifeste pas encore la capacité de résoudre les siens, comme témoigne le traitement anticonstitutionnel des Nègres américains, privés de liberté et d’opportunité. Sans cesse, il tente des expériences dans toutes les phases de la vie, avec toutes sortes idées et toutes sortes de nations. C’est bien ainsi et c’est juste; il faut que jeunesse se passe. Profondément religieux et d’une bonté innée, il développe pourtant une intolérance croissante à l’égard de la race juive. qui menace de devenir un problème national. La puissance créatrice de la race américaine s’exprime encore dans une admirable maîtrise de la nature et par de grandioses projets de travaux, d’art, pour utiliser l’eau, pour couvrir toute cette vaste contrée d’un réseau de routes et de canaux. L’Amérique est le grand champ de bataille de l’expérimentation, dans le domaine de l’invention. Elle s’intéresse profondément à l’essai de toute espèce d’idéologie. La lutte entre le capital et les forces ouvrières atteindra son point culminant aux États-Unis, mais se livrera aussi en Grande-Bretagne et en France. La Russie a déjà sa propre solution, mais les nations de moindre importance seront guidées et influencés par le résultat de cette bataille dans le Commonwealth britannique et aux États-Unis.

L’ordre qu’il importe de faire régner aux États-Unis, viendra quand la liberté y sera interprétée en termes d'une discipline librement consentie. Une liberté interprétée par chaque individu au mieux de ses propres intérêts peut dégénérer en licence et constitue un danger à éviter. Les meilleurs esprits sont profondément avertis de ce danger.

Comme tous les jeunes, L’Amérique se sent supérieur aux nations plus mûres, Les Américains se jugent volontiers plus idéalistes, plus sensés, plus amoureux de liberté que les autres. Il leur arrive d'oublier que, si certaines nations sont arriérées, il en existe plusieurs dans le monde, dont l’idéalisme est aussi élevé, les mobiles aussi sensés et qui envisagent les problèmes mondiaux avec une maturité et une expérience supérieures. En outre, comme tous les jeunes, l’Amérique critique vivement autrui, mais prend toujours en mauvaise part les critiques, ou, souvent, ne les remarque même pas. Cependant, L’Amérique est aussi sujette à critiques que n’importe quelle autre nation. Toutes ont une vaste opération de nettoyage effectuer chez elles et la difficulté consiste, cette fois a le faire tout en observant strictement leurs obligations internationales, aucun nation peut aujourd’hui, vivre pour soi. Essaierait-elle de le faire, qu’elle s’engagerait dans une voie fatale, et c’est en quoi consiste l’aberration isolationniste. En fait, nous avons aujourd’hui un seul monde et en ces mots se résume tout le problème psychologique de l’humanité. Le but est de parvenir à de justes relations humaines, les nations demeureront ou s’écrouleront précisément dans la mesure où elles se conformeront à ce point de vue. L’ère à venir - de par la loi de l’évolution et la Volonté de Dieu – verra s’établir de justes relations humaines.

Nous sommes au seuil d’une vaste période d’expériences et de découvertes; nous allons découvrir exactement ce que nous sommes, en tant que nations, dans nos rapports entre groupe, à travers notre expression religieuse et dans nos modestes gouvernements. À cette ère extrêmement difficile, on ne réussira à survivre que si chaque nation consent à admettre ses propres défauts internes, pour y remédier avec clairvoyance et des visées délibérément humanitaires. Pour chacun, cela signifie vaincre son orgueil et réalisé l’unité intérieure. Chaque pays est sujet aujourd’hui à des divisions intestines entre groupes hostiles: idéalistes et réalistes, politique partisane, ou éclairée et à longue portée, groupes religieux fanatiquement attachés à leurs propres idées du capitalistes et ouvriers, isolationnistes et internationalistes, ceux qui sont violemment opposés à certains groupes ou à certaines nations et ceux qui agissent avec violence en faveur de ces dernières., Le seul facteur qui puisse finalement à la longue amener l’harmonie et mettre fin à ces conditions chaotiques, ce sont de justes relations humaines.

Chaque pays a aussi beaucoup à offrir, mais aussi longtemps que cette contribution est considérée sous l’aspect de sa valeur commerciale ou de son utilité politique, comme maintenant, pareille contribution ne joue pas en faveur des justes relations humaines. Chaque pays doit aussi recevoir de tous les autres. Cela implique la reconnaissance, de certaines lacunes spécifiques, ainsi que le consentement à recevoir d’autrui, d’égal à égal.

Son passé historique, ses hauts faits et ses lois placent chaque nation en étroites relations avec toutes les autres et ceci est plus vrai peut-être pour les États-Unis, parce que ses nationaux sont issues de toutes les races connues. L’isolationnisme était vaincu avant d’avoir dressé sa vilaine tête, car le peuple américain est international, au fond, de par son origine.

L’humanité, on l’a dit auparavant, est le disciple mondial; l’élan qui pousse à la désintégration des veilles formes du monde est un élan spirituel. La vie spirituelle de l’humanité est à présent si forte, qu’elle fait éclater toutes les formes actuelles de l’expression humaine. Le monde du passé est périmé, fini pour toujours et le nouveau monde des formes n’est pas encore apparu. Sa construction sera caractéristique de la vie créatrice de l’esprit humain, vie qu’est en train de naître. Le facteur important à retenir. C’est que l’esprit est un, chaque nation doit apprendre à reconnaître cet esprit en elle-même et en chacune des autres.


LA DÉSUNION MONDIALE

Qu’est-ce qui, à présent, semble empêcher l’unité mondiale et faire échouer les nations unies dans l’établissement des mesures nécessaire si impatiemment attendu de par l'homme de la rue? La réponse n’est pas difficile à trouver et implique toutes les nations : le nationalisme, le capitalisme, la rivalité l'avidité aveugle et stupide. Par-dessus tout, c’est le refus de la part du public de regarder la vie en face et de voir les faits tels qu’ils sont. La masse des hommes a besoin d’être éveillée pour exiger que les biens soient le partage de tous également et non pas uniquement d’un groupe privilégier et elle a besoin d’apprendre que « la haine ne cesse pas par la haine, mais par l’amour. Un pareil amour n’est pas sentimental, mais c’est une bonne volonté efficace, s’exprimant par les individus, dans les communautés et entre les nations.

Tel est le tableau triste et fâcheux du monde d’aujourd’hui, et seul des aveugles et des indifférents le nieraient. Seule, une perception aiguë de la situation et des sources du mal contribueront à donner à l’humanité l’impulsion voulue pour prendre les mesures nécessaires.

La sécurité, le bonheur et des relations pacifiques sont le désir de chacun. Toutefois, avant que les Grandes Puissances, en collaboration avec les petites nations, aient résolu le problème économique et réalisé que les ressources de la terre n’appartiennent pas à une seule nation, mais à l’ensemble de l’humanité, il n’y aura point de paix. Le pétrole du monde, ses richesses minérales, le charbon, le blé, le sucre et les céréales appartiennent à tous les hommes de tous pays. Ce sont des denrées essentielles à l’existence quotidienne de l’homme dans la rue.

Le véritable problème des nations unies est double: il implique la distribution équitable des ressources mondiales, afin d’arriver à la suppression de la misère et il implique aussi l’établissement d’une vraie égalité des chances et de l’éducation pour tous, partout. Les nations qui ont d’abondantes richesses n’en sont pas les propriétaires; elles sont gardiennes des biens du monde, confiées à elles à l’intention de leurs semblables. Le temps viendra inévitablement où, dans l’intérêt de la paix et de la sécurité, les capitalistes des diverses nations seront forcés de comprendre cela et de substituer le principe du partage à l’ancien principe d’une mainmise avide qui les a guidés jusqu’à présent.

Pour compliquer encore le problème, il y a le fait que l’Est et l’ouest considèrent la vie sous des angles différents. Le point de vue oriental est négatif et subjectif; celui de l’Ouest est positif et scientifique, donc objectif. Je me réfère ici à l’Asie et au monde occidental. Ceci se complique encore parce que l’Europe occidentale et l’Europe orientale envisagent la vie et les problèmes modernes de points de vue totalement différents. Cela rend la coopération difficile et complique nettement le problème posé aux Nations unies. L’Église et l’État ne sont guère d’accord ; entre le capital et le travail se poursuit une guerre constante; l’homme dans la rue paie les pots cassés et attend la justice et la liberté.

En ce monde d’aujourd’hui pourtant, il existe assez de gens d’orientation spirituelle pour transformer les attitudes mondiales et pour inaugurer la période nouvelle de création spirituelle.

Ces hommes et ces femmes, doués de vision et de bonne volonté, se lèveront-ils en nombre, dans chaque nation, et se feront-ils entendre? Auront-ils la force, la persévérance, et le courage de surmonter le défaitisme, de rompre les chaînes et les entraves théologiques, de braver les chapelles politiques, sociales, économiques et religieuses, afin d’œuvrer pour le bien de tous les peuples? Vaincront-ils les forces déployées contre eux, par leur foi inébranlable en l’équilibre et la puissance de l’esprit humain? Croiront-ils en la valeur intrinsèque de l’humanité? Réaliseront-ils que le courant du processus évolutif les entraîne de toute sa force vers la victoire? L’établissement de justes relations humaines fait certes déjà partie du Plan divin et rien ne saurait arrêter sa manifestation éventuelle. Cette manifestation peut toutefois être hâtée par une action juste et désintéressée. Les Forces de Lumière et leur chef, le Christ, sont aux côtés des hommes de bonne volonté et du Nouveau Groupe des Serviteurs du Monde.

Texte tiré du livre:

( Les problèmes de l’humanité)

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