Une Existence Subhumaine
Si la compétition est fondée sur la peur, ce qui est
effectivement le cas, nous vivons alors toute notre vie une existence
subhumaine. Nous acceptons la compétition sans nous en rendre
vraiment compte. Nous ne voyons qu'une partie de son mécanisme
: nous devons produire des biens et des services à des prix
plus compétitifs que les autres. Tel est le but. Si nous devons
y perdre notre emploi, il nous faut l'accepter. Nous nous retrouvons
au chômage parce qu'il est nécessaire de diminuer au
maximum les coûts de production afin de vendre tel produit particulier
moins cher qu'ailleurs. Si vous êtes un bon Américain
et si vous croyez au mythe de la compétition, vous devriez
être aussi capable d'accepter la perte de votre emploi, de votre
confort, de votre manière de vivre. Cela fait naturellement
partie de la règle du jeu dans une économie basée
sur les forces du marché.
Et si vous ne pouvez l'accepter ? Si les tensions sont trop fortes
? Les contraintes dues aux forces du marché commencent à
se faire sentir très durement dans tous les pays développés.
Il est quasiment impossible de se promener dans les rues de
New York, Londres, Paris, Tokyo, Berlin ou n'importe où ailleurs,
sans rencontrer des gens qui dorment dans la rue – tous les
sans-logis du monde. Cette situation est due aux forces du marché.
A cela s'ajoute le problème de la drogue et de la criminalité
montante qu'elle engendre. Aux États-unis, 87 % de la criminalité
est liée à la drogue. Il en est presque de même
en Grande-Bretagne et dans le reste de l'Europe. Lorsque la criminalité
augmente, l'usage de la drogue croît et inversement. Les deux
sont liés. Maitreya dit que les toxicomanes souffrent
d'un manque spirituel. L'absence de valeurs spirituelles résultant
de la compétition pousse les individus vers la drogue. Naturellement,
cela rapporte des milliards de dollars aux caïds de la drogue
qui fournissent à des millions d'individus le moyen de se
suicider lentement. Croyez-vous que cela puisse continuer ainsi
? Nous devons changer notre manière de vivre. Nous devons
faire disparaître de la conscience humaine la peur qui s'exprime
à travers la compétition. Comment faire ? Nous devons
trouver un moyen. Nous pouvons suivre les conseils de Maitreya qui
nous dit : « Faites-moi confiance, faites confiance à
la vie, faites-vous confiance, faites confiance à votre divinité
intérieure, et partagez les ressources de la Terre. »
Dès que nous accepterons le principe du partage et créerons
la justice dans le monde, à mon avis, nous en aurons fini
avec la compétition.
Le fléau de la compétition repose sur deux éléments
: l'avidité et la peur. L'avidité est le résultat
de la peur. La peur est à la base de tout ce qui empêche
la vie de s'exprimer. Si vous supprimez la peur, vous libérez
l'énergie vitale. C'est la raison pour laquelle le système
capitaliste est fondé sur la liberté qui devait permettre
aux individus d'ex-primer leur créativité. Cependant,
il s'agit d'un point de vue très individualiste et très
matériel qui laisse de côté l'aspect de l'âme
qui, elle, s'exprime de manière collective. L'individualité
dont chacun est si fier doit être mise au service du groupe.
Lorsque c'est le cas, la nature du groupe change. Il ne recherche
plus la compétition mais la coopération. Il exprime
la bonne volonté divine. C'est ce à quoi nous devons
parvenir et il en est de même pour tous les autres groupes.
Texte tiré et adapté du livre :
(L’Art de la Coopération)
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