Un Appel à la Raison
Les citoyens américains voient aujourd'hui s'approcher une
échéance critique. De la décision qu'ils prendront
cette année en novembre peut dépendre l'avenir et
le bonheur d'un grand nombre d'hommes, pas seulement aux États-unis
mais dans bien d'autres pays du monde. Vu la situation, l'on aurait
pu supposer que cette décision ne serait pas difficile à
prendre, que le choix à faire ne pourrait qu'aller de soi
pour tous ceux qui sont épris de paix et de relations justes.
Toutefois il s'avère que certains voient les choses d'un
œil différent, et se réservent le droit d'envahir
d'autres pays sous prétexte que ces derniers pourraient nourrir
à leur égard des desseins hostiles. L'on aurait pu
croire de tels actes de guerre préventive abandonnés
de longue date par les États civilisés du monde moderne,
et relégués à un passé où l'homme
ignorait la loi. Eh bien non, hélas, nous assure-t-on. L'actuel
gouvernement américain, loin d'exprimer des remords pour
sa cruelle et injuste invasion de l'Iraq, affirme fièrement
sa détermination, s'il garde le pouvoir, à poursuivre
ses déprédations dans le cadre de la «guerre
au terrorisme».
COMBATRE UN FANTOME
Mener la guerre au terrorisme revient à combattre un fantôme
: exercice inutile, coûteux et dangereux. Le terrorisme est
une hydre, monstre à plusieurs têtes ; comme Hercule
eut à l'apprendre, chaque tête que l'on tranche donne
naissance à deux autres. Le gouvernement des États-unis,
dans son arrogance et son ignorance, est tombé aveuglément
dans le piège. Ceux qui en souffrent sont le peuple américain,
ses victimes, et le monde tout entier. Il n'y a qu'un seul moyen
de s'en prendre au terrorisme et d'en finir, pour toujours, avec
ce fléau : il faut en rechercher l'origine.
Le terrorisme a bien sûr plusieurs causes, mais la plus importante
de toutes est le déséquilibre existant dans la répartition
des ressources du monde. C'est ce déséquilibre qui
creuse un fossé dangereux entre les nations, conduisant certains
à recourir au terrorisme pour réaliser leurs rêves.
De tels hommes sont réduits au désespoir, mus par
le sentiment de n'avoir rien à perdre. Ces desperados forment
une immense armée potentielle ; ils sont prêts à
mourir si nécessaire pour la justice à laquelle ils
aspirent, et qu'à juste titre ils revendiquent. Nulle guerre
contre le terrorisme ne peut vaincre pareille armée. Ni la
morgue ni l'arrogance ne peuvent l'éloigner des bastions
du monde occidental. Aucune nation, si puissante soit-elle, ne peut
par elle-même vaincre le terrorisme. Il naît de l'injustice
qui défigure ce monde.
LE CHOIX DE L’AMÉRIQUE
Quand ils iront voter le mois prochain, les citoyens américains
auront l’opportunité de changer le cours de l’histoire.
De leur décision dépendra en grande partie la tournure
des événements dans l’avenir proche. S’ils
font un choix avisé ils éliront un président
soucieux du bien-être de tous ceux qui aspirent à la
paix et à la justice dans notre monde perturbé, ceux
qui savent que la paix et la justice dépendent de la confiance
et qui sont prêts à partager les immenses ressources
de leur pays pour créer cette confiance.
L’autre éventualité est trop terrible pour
s’y attarder : elle signifierait une escalade de la guerre,
du terrorisme et du contre-terrorisme ; des restrictions de plus
en plus sévères imposées aux libertés
traditionnelles du peuple américain ; la dégradation
des relations entre les États-unis et les autres pays ; et
une réputation internationale de paria pour cette grande
nation. Qui ferait un tel choix en connaissance de cause ?
LE PEUPLE AMÉRICAIN
A l’approche de l’heure fixée par le destin,
beaucoup tournent leur regard vers le peuple américain, ce
peuple tourmenté que, désormais, tant d’autres
méprisent et haïssent. Ils prient pour le voir délivré
de la cruauté et de la brutalité des tenants d’un
pouvoir illégal et usurpé. Ils en appellent à
tous les Américains épris de paix pour qu’ils
se prononcent contre les menées belliqueuses du gouvernement
actuel, et l’expriment par leur vote.
L’Amérique n’est bien sûr pas seule à
blâmer pour les inégalités du monde, ce fléau
de notre temps qui est à la source de tous les problèmes.
Elle en partage la responsabilité avec toutes les nations
développées qui traitent de façon cavalière
et arrogante les pays qui se débattent dans la pauvreté.
Ces nations doivent prendre conscience que la misère représente
aujourd’hui le plus grand des foyers de tensions – et
de terrorisme.
LES TORTS DU MONDE OCCIDENTAL
Tels sont les torts du monde occidental : c’est en grande
partie à l’histoire qu’il doit sa « réussite
», sa richesse et sa position dominante, de même qu’à
sa capacité à manipuler l’économie mondiale
dans son propre intérêt, par le jeu agressif des forces
du marché. Les pauvres et les déshérités
du monde revendiquent désormais la part qui leur revient
en toute justice. Si l’on continue de leur dénier ce
simple droit, le monde ne connaîtra pas la paix. L’incubation
du terrorisme se poursuivra, et il se changera en une guerre qui
menacera la survie des peuples de la Terre.
Nous, vos Frères aînés, nous ne pouvons nous
tenir à l’écart quand l’avenir même
du monde est menacé. L’Amérique est une grande
nation qui a beaucoup à offrir pour le bien du monde. Elle
doit maintenant s’ouvrir à l’aspiration de son
âme qui est de servir, de vivre dans la paix et la justice,
et d’œuvrer en harmonie et en coopération avec
toutes les autres nations pour rebâtir ce monde.
Cette élection peut marquer un tournant majeur dans les
affaires des hommes. Prononcez-vous, nous vous en adjurons, pour
la justice, le partage et la paix.
La clarté de vision et les inquiétudes exprimées
dans cet article par le Maître sont toujours aussi appropriées
aujourd’hui.
LE MIRAGE DU POUVOIR
Au début de chaque année, dans le monde entier ou
presque, l’humanité célèbre l’opportunité
de prendre un nouveau départ, accompagné de résolutions
pour préparer un avenir meilleur. Alors que cette année
de crise et de tension touche à sa fin, les hommes peuvent
se mettre en quête de nouvelles lignes d’action pour
améliorer la vie de tous.
La crise actuelle s’achèvera bientôt, et sera
suivie d’une phase d’expérimentation touchant
à tous les aspects de l’existence humaine. Des horizons
nouveaux et vastes s’ouvriront à l’exploration
de l’homme quand il s’attaquera pour de bon aux problèmes
que confronte aujourd’hui le monde. Actuellement, beaucoup
se préoccupent de la crise politique qui menace de déstabiliser
les nations. C’est une chose naturelle et inévitable.
L’hystérie engendrée aux États-unis
par les événements du 11 septembre 2001 s’est
répandue sur la majeure partie de la planète. L’attitude
belliciste du président américain a soufflé
sur le feu et attisé les peurs, au point de faire obstacle
à toute approche mesurée de la situation. Il va pourtant
de soi qu’une certaine sérénité est indispensable
tant à l’évaluation correcte des circonstances,
qu’à une prise de décisions équilibrée.
Dans la conjoncture actuelle, spéculations et rumeurs tiennent
le haut du pavé, privant de toute vitalité un monde
réduit au rôle d’observateur.
La première des priorités est une véritable
connaissance des faits. C’est pourtant là chose rare.
Tant de voix s’élèvent, luttant pour s’imposer
contre d’autres tendances, tant d’opinions sont érigées
au rang de faits avérés, qu’il n’est guère
de sources d’informations qui paraissent crédibles
ou dignes de respect. En de telles circonstances, ce serait faire
preuve de sagesse que d’agir avec prudence et retenue.
Un plan militaire d’envergure est déjà sur
pied, dont en général on ne connaît guère
l’aboutissement. De notre point de vue, ses effets seront
à la fois positifs et négatifs : destruction d’un
régime sombre et tyrannique au prix de nombreuses vies innocentes,
et déstabilisation aggravée d’une région
déjà en crise. En Amérique et ailleurs se font
entendre des appels à la prudence. Mais il semblerait qu’ils
ne soient pas assez forts pour contenir les passions du groupe de
fanatiques qui entoure le président. Ces hommes sont égarés
par le mirage du pouvoir, et il sera difficile de les ramener à
la raison. Les richesses pétrolières de l’Irak
représentent une tentation trop puissante pour leur soif
de domination et leur cupidité sans bornes.
Toutefois, ceux qui s’opposent à une guerre contre
l’Irak et à tous ses dangers doivent continuer de faire
connaître leur refus. Ils doivent faire preuve d’une
détermination accrue à faire entendre leur voix par
des manifestations. Il faut que les risque-tout et les irresponsables
comprennent que le monde ne leur appartient pas ; que s’ils
gouvernent, ils doivent le faire en accord avec la loi ; que par
le passé, des empires parmi les plus grands se sont effondrés
en de semblables circonstances. Leur indifférence à
l’opinion mondiale ne pourra durer qu’un temps. Le monde
se transforme aujourd’hui à la faveur de tant d’événements
de différentes natures que ces hommes du passé, aux
méthodes obsolètes, seront bientôt relégués
silencieusement aux oubliettes de l’histoire.
CONTINUER SA PROGRESSION
Préalablement à tout changement dans la conscience
humaine il y a une pause, un moment de silence permettant de réévaluer
les réalisations du passé et, si elles laissent à
désirer, de les éliminer. Il en est ainsi aujourd’hui
que l’homme évalue ce qu’il est judicieux et
nécessaire de préserver pour un usage futur, et ce
qu’il peut laisser derrière lui à la lumière
des progrès de son entendement et de sa compréhension
du monde.
S’il était livré à lui-même, une
telle période risquerait d’être des plus prolongées.
Beaucoup d’expériences lui seraient nécessaires,
et nombreuses seraient les erreurs possibles avant qu’il ne
trouve le bon chemin et ne prenne les bonnes décisions.
Désormais il peut, si tel est son choix, tirer profit de
l’expérience et de l’aide que nous, ses Frères
aînés, mettons à sa disposition pour l’épauler
et l’inspirer quand il fera appel à nous. Nous vivons
donc à une époque sans précédent où
les Aides sont proches en toute situation, soucieux de maintenir
le divin libre arbitre de 1’homme mais désireux aussi
de partager avec lui les fruits d’une sagesse séculaire,
d’une expérience et d’une connaissance chèrement
acquises.
UNE VIE PLUS SIMPLE
Beaucoup de ce qui semble aujourd’hui important est appelé
à disparaître, et sera remplacé par des formes
de vie et de relation plus simples et plus naturelles. A n’en
pas douter, le blasphème de millions d’hommes mourant
de faim dans un monde de surabondance appartiendra bientôt
au passé.
Ainsi de l’intolérance qui aujourd’hui défigure
à un tel point l’esprit humain. Ainsi également
de la propension à dominer et à soumettre les nations
plus petites et plus faibles pour exploiter leur territoire et leurs
ressources. Tout cela cédera la place à un nouveau
réalisme, à une meilleure compréhension des
interconnexions entre tous les hommes, de leurs droits et de leurs
obligations mutuelles. Les hommes et les nations chercheront à
vivre dans le respect de la loi et en remplissant les conditions
nécessaires à la paix et à la sécurité
de tous.
LA NOUVELLE PENSÉE
Bientôt, l’on assistera au début d’un
tel processus. Déjà, les hommes dont l’intuition
embrasse l’avenir se font connaître et suscitent l’attention.
De plus en plus nombreux sont ceux qui se tourneront vers eux en
quête de conseils et d’encouragements, et c’est
ainsi que la nouvelle pensée prendra racine.
Graduellement, une transformation se produira dans les conceptions
humaines et, inévitablement, ce qui vient du passé
cédera la place à une approche nouvelle et plus saine
des problèmes de la vie. Ainsi, dans un chaudron de feu se
façonne dès maintenant un avenir dont les contours,
bien qu’encore flous et indistincts, sont pourtant assez clairs
pour qui a l’œil aiguisé. Cet avenir porte en
lui l’assurance et l’espoir que l’homme s’éveille
à son identité et à sa raison d’être
véritables et que, malgré les vicissitudes actuelles,
il est bien préparé à continuer sa progression.
LE PLAN MARSHALL, LE PLUS GRAND ACCOMPLISSEMENT DES ÉTATS-UNIS
D’AMÉRIQUE
Le 5 juin 1947, le Secrétaire d’État George
C. Marshall esquissa, dans une allocution prononcée à
l'Université d’Harvard, les grandes lignes de ce qui
allait devenir le plan Marshall. L’Europe était dévastée
par la guerre et venait de survivre à l’un des pires
hivers jamais enregistrés. « Il serait logique que
les États-unis fassent tout ce qu’ils peuvent pour
aider au retour d'une santé économique normale, sans
laquelle il ne saurait exister de stabilité politique ni
de paix assurée, déclara-t-il. Son but devrait être
de rétablir dans le monde une économie en état
de fonctionner afin de permettre l’émergence de conditions
politiques et sociales dans lesquelles de libres institutions pourront
exister. Un tel soutien, j’en suis convaincu, ne devrait
pas se faire au coup par coup lorsque différentes crises
surgissent. Toute forme de soutien accordée par notre gouvernement
dans l’avenir devrait apporter une véritable guérison
plutôt que des soins palliatifs Avec de la prévoyance,
et une volonté de la part de notre peuple de faire face aux
vastes responsabilités que l’Histoire a clairement
placées devant notre pays, les difficultés que j’ai
soulignées peuvent être et seront surmontées.
»
Ce qui suit est une compilation tirée de différentes
sources: les écrits du Maître Djwhal Khul, du Maître
de Benjamin Creme, et de Benjamin Creme lui-même.
FUTUR RÔLE DES ÉTATS-UNIS DANS LE MONDE
« Le monde attend l'émergence de l'âme américaine,
naguère à l'origine de cette belle initiative que
fut le plan Marshall. Il attend également, pour montrer la
voie aux hommes, l'émergence de Maitreya. Son enseignement
éveillera l'âme idéaliste des États-unis
et l'invoquera, guidant leurs meilleurs citoyens vers la lumière
qu'ils ont toujours gardée au fond du cœur. Ils se mettront
en accord avec leurs fières et sœurs d'autres nations
et, à l'unisson, sous l'inspiration de Maitreya, ils apporteront
la justice et donc la paix à un monde qui les attend.»
LE DILEMME ESSENTIEL ET LE PLUS GRAND POTENTIEL DES ÉTATS-UNIS
Le rayon de l'âme des États-unis est le 2e rayon
d'Amour-Sagesse qui s'est manifesté de manière
évidente, après la guerre, avec le plan Marshall qui
est à ce jour la plus grande réalisation des États-unis
vis-à-vis du reste du monde. Ce n'est pas son sens de la
compétition, son informatisation, sa conquête
de la Lune et son espoir d'atteindre un jour la planète Mars
qui importent. Tout le monde accomplit plus ou moins les mêmes
prouesses techniques. Les États-unis le font à plus
grande échelle, mieux et plus vite, parce que c'est un pays
plus vaste et plus doué pour ce genre de choses.
En tant qu'idéal, les États-unis croient aux justes
relations dans la mesure où elles correspondent à
l'idée qu'ils s'en font. Pour eux, cet idéal est le
capitalisme et un système politique suffisamment démocratique,
mais pas trop.
Maintenant que la Guerre froide est terminée, une certaine
coopération s'est installée pour la première
fois entre les États-unis et l'ancienne Union soviétique
Nous avons connu, face-à-face et en compétition,
deux géants politiques, économiques et militaires,
depuis la Seconde Guerre mondiale jusqu'à une époque
récente. En attendant l'émergence de la Chine, il
n'existe plus désormais qu'une seule superpuissance,
les États-unis, et la responsabilité leur incombe
de créer un monde différent. Cela ne sera possible
que lorsque se manifestera le 2e rayon d'Amour, qui est celui de
l'âme de cette nation.
Comment peut-il se manifester? Il ne le peut que par l'intermédiaire
des disciples et des initiés, car ils sont les seuls à
exprimer l'aspect de l'âme d'une nation. C'est à eux
qu'il appartient de mettre en avant les idées, les enseignements,
les formes-pensées qui inspireront la coopération
à une échelle mondiale, en accord avec la mondialisation
créée par les États-unis dans le domaine économique,
mais non dans le domaine politique. Pour l'instant, il n'existe
pas suffisamment de bonne volonté entre les nations
pour créer cette contrepartie politique et c'est pourquoi
l'esprit de compétition, à travers les forces du marché,
règne en maître dans notre vie.
Si les forces du marché sont supposées dominer le
mode de vie de la communauté mondiale, celui-ci sera nécessairement
basé sur la compétition car les forces du marché
reposent sur elle. Les plus grands pays seront inévitablement
les gagnants. Or il se trouve que les États-unis sont la
plus grande nation et c'est la raison pour laquelle ils encouragent
les forces du marché. Personne ne va encourager de telles
forces s'il se trouve dans une situation de faiblesse. Vous n'imaginez
pas le Zaïre ou l'Ouganda faisant « cadeau » au
monde d'une économie basée sur les forces du
marché. Un tel cadeau ne pouvait venir que des États-unis
et l'esprit de compétition s'est répandu dans le monde
entier parce que son économie s'est elle-même
répandue partout.
La crise spirituelle de 1'humanité, la recherche du
sens et du but de notre vie, se focalise aujourd'hui dans le domaine
politique et spécialement dans le domaine économique,
et c'est là qu'il faudra trouver la solution. Cela signifie
que l'aspect de l'âme, l'aspect spirituel, doit entrer enjeu.
Nous devons observer notre manière d'agir et transformer
nos habitudes. L'humanité doit changer ou mourir. C'est
ce que le Maître exprime avec tant de justesse: « Coopération
est synonyme d'unité. L'unité et la coopération
sont les tremplins de l'avenir, offrant à tous l'assurance
de l'accomplissement.
LE MAÎTRE DJWHAL KHUL, EXPOSE LES PROBLÈMES ET LES
POSSIBILITÉS SUIVANTE
« Le conflit interne des États-unis a lieu entre
un amour de la liberté qui en arrive presque à l'irresponsabilité
et à la licence, et une idéologie humanitaire grandissante,
celle-ci devant aboutir à un service mondial et à
la non-séparativité. »
« L'interprétation juvénile de cet idéal
apparaît dans la conviction absolue des Américains
selon laquelle tout ce qui existe aux États-unis est supérieur
à n'importe quoi, n'importe où, dans leur empressement
à dire au monde ce qu'il faut faire et ne pas faire, dans
leur révolte contre tout contrôle, dans leur acceptation
irraisonnée de toute information qui cadre avec leurs idées
préconçues et leurs préjugés. L'idéalisme
américain, sous son aspect maturité, conduit
le peuple à répondre promptement à ce qui est
beau, bon et vrai, à exprimer un humanitarisme actif,
et à aborder la réalité de manière
spirituelle et invocatoire.» [Alice Bailey, Les Rayons et
les Initiations]
LA NOTE CLÉ DES ÉTATS-UNIS EST ( J’ÉCLAIRE
LE CHEMIN)
Ceci est le privilège des États-unis, si ses citoyens
en décident ainsi et, de leur propre initiative, se sacrifient
dans un but humanitaire universel et prennent la ferme décision
d'exiger que la droiture gouverne leur présente attitude
et leur politique. Ceci se produit graduellement. L'attitude
négative est en voie de lente disparition ; les voix
égoïstes des idéalistes aveugles et celles des
craintifs et des séparatistes s'éteignent. Le
désir de servir, motivé par l'amour est la cause qui
inspire ce changement. Ainsi les deux grandes démocraties
(américaine et britannique) pourront finalement rétablir
l'ordre mondial, abroger l'ancien ordre égoïste
et agressif, et inaugurer l'ordre nouveau fait de compréhension,
de partage mondial et de paix universelle. La paix sera le
résultat de la compréhension et du partage et
non leur origine, ainsi que le croient si souvent les pacifistes.
[A. Bailey, La destinée des Nations]
IL EXISTE UN PUISSANT COURANT DE TYPE FASCISTE AUX ÉTATS-
UNIS, QUI OBSERVE LES ÉVÈNEMENTS ET ATTEND UNE OPPORTUNITÉ
POUR SE MANIFESTER.
Cette opportunité pourrait venir lorsque les changements
auront pris une certaine importance, mais les tenants de ce courant
découvriront que les éléments les plus instruits
du public prendront alors des positions auxquelles ils ne s'attendaient
pas. Ils prendront le parti du changement. Vous découvrirez
alors que la qualité de Maitreya invoquera l'âme des
États-unis, qui est celle du deuxième rayon d'amour-sagesse,
et agira comme elle le fit après la Seconde Guerre mondiale
avec le plan Marshall.
LE PLAN MARSHALL EST SANS AUCUN DOUTE LA PLUS GRANDE RÉALISATION
DE L’AMÉRIQUE MODERNE
Malheureusement il s'est arrêté à l'issue de
son travail immédiat en Europe, et il s'est transformé
en plan de la CIA, qui fut de maintenir le statu quo, de déstabiliser
les pays orientés à gauche et de maintenir les États-unis
en tête. La CIA est toujours très puissante mais cela
aussi aura une fin.
Lorsque Maitreya sera davantage accepté et que l'opinion
publique sera mobilisée, ceux qui résistent au
changement se découvriront bientôt minoritaires. Des
millions d'Américains de bonne volonté se joindront
à Maitreya pour réclamer le changement et la
justice. Un nouveau type d'action du genre plan Marshall sera
créé pour sauver les millions d'êtres qui meurent
de faim dans le monde. Une aide immense, extraordinaire, telle
qu'il n'en a jamais existé auparavant, sera organisée
et distribuée par l'intermédiaire des agences des
Nations-unies. Ceci aura un effet profond sur l'opinion mondiale
y compris aux États-unis. Ceux qui sont contre le changement
seront de moins en moins nombreux, de plus en plus retranchés
dans leurs bastions, incapables de résister bien longtemps
aux décisions de la majorité.
Maitreya, le Grand Seigneur, est en train d’émerger
et montrera la voie. Ne vous découragez pas, car tout ira
pour le mieux.
Le Maître est un des membres aînés de la Hiérarchie
des Maîtres de Sagesse, dont le nom est bien connu des cercles
ésotériques. Pour diverses raisons, son identité
n’est pas révélée. Benjamin Creme se
trouve en contact télépathique permanent avec ce Maître
qui lui dicte ses articles.
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