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1er Bulletin 2007


Clin d’œil sur les justes relations humaines

       Le Canada est très bien placé dans le monde sur le plan relationnel. Il a toujours occupé une place de négociateur et de conciliateur.

On fait souvent appel au Canada pour être l’intermédiaire entre les pays tel que les USA et les pays impliqués dans les conflits internationaux.

Même si la donne semble changée par rapport à l’Afghanistan où les Canadiens jouent un rôle plus offensif, il demeure que si le Canada ne serait pas présent, les affrontements seraient plus forts et plus destructifs. D’autant plus que les USA en particulier, possèdent tout l’armement nécessaire pour le faire.

Le rôle des Canadiens à travers le monde est très important dans les divers domaines de l’aide humanitaire. Plusieurs projets ont été instaurés par le Canada à travers le monde, et les fonds du Canada sont assez importants également dans l’éducation des pays sous développés.

Le Canada est reconnu dans le monde pour son rôle de pacificateur et son rôle d’intégration sociale pour la reconstruction humanitaire.

Le Canada occupe un rôle également de négociateur à travers le monde et les ambassades Canadiennes s’occupent en général de voir à l’instauration de projets qui pourraient faire avancer d’autres peuples dans leur développement.

Économiquement il reste que les relations internationales rapportent sur le plan des échanges économiques. Le but principal du domaine économique est d’apporter la technologie dans le tiers monde pour qu’un jour ceux et celles qui y vivent puissent être libres etc. Le Canada contribue à l’éducation des personnes qui sont sans ressources présentement.

Le Canada est la partie féminine. Il agit comme négociateur principal et temporise les relations sur le plan des échanges même si les USA tentent de mettre des pressions importantes pour obtenir leurs buts.

Le plan du Canada n’a pas échoué pour le moment mais les plans des USA ont souvent échoués et ils ont dû revoir leurs implications comme exemple la guerre du Vietnam et présentement l’Irak.

Les USA sous la pression de la communauté internationale s’aperçoivent que l’usage de la force n’est pas la seule façon d’obtenir un résultat. Sur l’effet de surprise et la manipulation, ils savent que les gens vont réagir selon leur volonté, mais même si la partie semble gagnée d’avance, il reste qu’ils n’ont pas la sympathie du peuple et le peuple voit leurs interventions comme étant un effort de contrôler et de dominer. C’est pourquoi les gens ne leur accorderont pas leur confiance.

Les Afghans sont convaincus que les USA ne sont pas là pour les aider, mais qu’ils sont la pour leur propre intérêt économique. Ils savent qu’ils sont là pour satisfaire le mercantilisme des grandes société américaines, et que cela rendra leur peuple encore plus pauvre et encore plus dans un état d’esclavage. Car presque tous les profits qu’elles font sont tout simplement encaissés par ces grandes sociétés Américaines au lieu de les utiliser (au moins en partie) pour stimuler l’économie du pays aidé et pour favoriser ainsi son développement.

Comme les Canadiens ne se positionnent pas dans le même sens, sur le plan économique, et que l’on sait que le Canada a toujours œuvré dans la restructuration et la reconstruction de certains pays, la plupart des gens ne voient pas les Canadiens comme des gens menaçants même si certains tentent d’associer les Canadiens comme étant des partenaires des USA et tentent de chasser les occidentaux par tout les moyens.

Le Canada en particulier a participé à des projets importants d’aide internationale et le peuple est au courant de l’action des Canadiens même si certains d’entre eux sont obligés d’appuyer leur leader et de prendre action contre le Canada.

Il est important de comprendre que les actes contre les Canadiens ne sont pas nécessairement dirigés contre les Canadiens. En Afghanistan les Canadiens sont sous la direction des USA et c’est un problème majeur pour le respect de la population. Comme les USA ne les respectent pas en tant qu’humains, ils ont peur que les Canadiens prennent des actions aussi radicales pour obtenir quelque chose d’eux.

Les USA n’ont pas tellement une bonne image dans le monde car là où ils passent, ils détruisent et ils sont là pour leurs propres intérêts et laissent en retour un champ de bataille en ruine et ne réparent pas les dommages faits.

Alors tout ceux qui s’associent au USA deviennent à leurs yeux des complices de ces ravages.

Les Afghans se demandent que si ils se décidaient de changer de régime et d’accepter la proposition des USA de s’allier avec eux, qu’est-ce cela changerait pour eux ? Au lieu d’être esclaves d’un régime de chef de guerre, ils seraient esclaves du régime capitaliste et matérialiste qui ne tiendrait aucunement compte des leurs intérêts. Les Afghans croient que ce sont les occidentaux (via les USA et leurs alliés) qui vont en profiter.

Lorsqu’on veut vraiment instaurer quelque chose, il faudrait penser peut-être qu’au lieu de forcer les gens par la peur, il serait mieux de négocier avec eux et de tisser des liens.

Les USA répondront : « Nous avons négocié mille et une fois avec eux sans résultats » et c’est vrai… mais pourquoi? Parce que les négociations étaient à sens unique.

Les demandent des USA étaient forgées dans du béton et au lieu de partager les ressources équitablement ils laissaient très peu en retour. C’est vrai qu’à ces conditions, il n’y a pas d’entente…

Le fait du très grand développement matériel des USA, allié à celui d’être habituellement en position de pouvoir nourrie et grossit énormément leur ego. Ainsi, au lieu de chercher à devenir des partenaires qui collaborent au développement des autres pays qui possèdent des richesses mais non développées à cause du manque de ressources matérielles, ils profitent du fait qu’ils possèdent ce pouvoir d’action pour forcer les gens à servir LEUR intérêt et non pour servir l’humanité.

Et tout cela pour expliquer que si ce sont les USA qui dirigent les opérations dans les pays sous développés, il n’y aura pas d’entente car c’est clair qu’il y a une injustice et des intérêts mal servis. Ils encouragent la corruption ainsi que la séparation des clans c'est-à-dire entre les riches et les pauvres.

On maintient les gens dans l’ignorance et quelque soit le clan, autant les chefs de guerre que les USA et leurs partenaires, on manipule la population et on manque de franchise dans l’action humanitaire.

Alors les pays qui veulent entamer des actions humanitaire et typiquement humanitaire sont catalogués et leurs actions sont limitées soit par les chefs de guerre ou bien par le pouvoir des USA.

Les actions deviennent alors contrôlées par les USA et deviennent très difficiles à gérer de façon autonome.

On a l’impression d’avoir les mains liées et d’être incapable d’avancer car les ressources sont limitées.

Franchement regardons la situation. On y construit des centres d’achats de luxe alors que le pays ne possède même pas d’eau potable pour tous et que les installations et services sanitaires de base ne sont même pas disponibles pour tous. Mais c’est un monde à l’envers. Comment cela se fait-il que les autorités sanctionnent de telles décisions? C’est impensable…et d’autant plus que l’on prétend vouloir aider le peuple ???? Et on se demande comment cela se fait-il qu’ils voient l’occident comme une menace…????

Il faudrait que chacun des pays soit doté d’un système de lois en vigueur qui le protègerait contre ceux qui instaurent ce type de commerce qui offense les gens bien ordinaires. Cela signalerait aux hommes d’affaires que si vraiment ils veulent agir dans le sens de travailler à la restructuration et non au développement du mercantilisme…

Les Canadiens ont un rôle de négociateurs plus féminin que les USA qui exercent un rôle plus masculin et plus dominateur.

Le Canada a un rôle à jouer dans l’aide internationale mais le problème actuel c’est que les canadiens ont les mains liées à cause des USA et de l’image projetée par eux. On tente d’établir des contacts, mais comme la confiance des gens est minée, il est difficile d’être objectif et de tenir un rôle moins offensif.

Alors pour se faire respecter on utilise parfois la force par rapport aux ordres des USA et de leur plan d’instauration, mais ils devront revoir leur plan d’action car la force n’est pas un moyen efficace pour gagner la confiance des gens et de pouvoir enfin travailler à la restructuration. Travailler pour eux et non pour le commerce…

On reproche au premier ministre Canadien d’être trop près de la droite Américaine et ce n’est pas faux. Mais il faut comprendre que l’on n’approche pas un lion avec un fouet…

Il faut adopter un rôle beaucoup plus féminin et négocier pour obtenir l’écoute des USA. Si non les Canadiens vont tout simplement être ignorés comme par le passé où un ancien chef d’état a refusé une certaine alliance avec le Président des USA. Alors on ignorait le Canada et on attaquait les ressources principales de revenus et d’échanges comme le bœuf, le bois d’œuvre qui sont deux gros morceaux de l’échange économique. Heureusement le Canada, en particulier le Québec, à une ressource dont les Américain ne peuvent se passer, c’est l’électricité.

Alors ce point est un bon point de négociation économique. On parle d’échange économique car les relations présentement entre les Canadiens et les USA sont en partie économiques.

Chez nos voisin très peu de fonds sont orientés vers l’aide humanitaire car les USA participent très peu, comparativement au Canada, dans cette cause.

Ils sont plutôt occupé à surveiller leur butin et investissent en grande partie dans l’armement et laisse leur « vieillerie » au Canadien…et se permettent de rire d’eux mais en réalité le rôle des Canadien ne sera jamais en offensive et le budget des Canadiens n’aura jamais comme priorité l’armement. Car leur rôle n’est pas dans l’offensive mais pour l’aide humanitaire et les Canadiens refuseront de contribuer de leur argent à des fins de guerre.

Déjà là, les Canadiens réagissent fortement envers le fait que le Canada s’investisse en Afghanistan. Et comme le parlement est en position minoritaire, il a fortement intérêt à écouter les Canadiens s’il ne veut pas perdre sa position.

Donc le gouvernement actuel est pris entre deux feux…ses relations avec les contribuables et les relations avec les USA. Ils doivent trouver des terrains d’entente en recherchant des points de négociation.

Déjà là le Canada fait beaucoup pour les Canadiens mais en ayant des intérêts très égoïstes. Ils ne veulent pas perdre le pouvoir alors ils tentent d’acheter les Québécois en leur donnant quelques miettes. Mais c’est le jeu politique…

Le Canada est un pays de rêve pour certains qui viennent d’ailleurs. Le droit de parole est exercé et la démocratie tient beaucoup compte du droit de parole et de l’opinion publique. Même en France les citoyens ne se sentent pas toujours écouté dans leur négociation et leur manifestation à moins que celles-ci soient d’une ampleur incroyable.

Mais au Canada, on écoute les gens et c’est un vrai privilège d’être entendu et beaucoup envient les Canadiens.

Le Canada à très bonne réputation sur le plan organisationnel humain et les pays en restructuration viennent prendre notre du fonctionnement des Canadiens et d’autant plus que les Canadiens sont ouverts à ce partage.

Mais les Canadiens ont toujours été neutres dans les conflits et c’est cela qui donne une bonne image aux autres pays.

Toutes intéressantes que soient les relations humaines aussi complexes peuvent-elles être. Les valeurs sont différentes si on parle à l’échelle mondiale. Et les intérêts aussi sont différents.

Alors cela demande un ajustement et c’est de plus en plus évident que les négociations sur le plan relationnel doivent être établies maintenant que nous sommes à l’ère des partages des ressources mais aussi le partage au niveau de l’éducation et de la conscientisation humaine. On éduque de plus en plus les gens et on conscientise les gens de l’apport qu’ils doivent faire pour leur propre continuité.

            Travail de Groupe, 16 janvier 2007

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