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Clin d'Oeil - Le Partage des Ressources

 

      Le partage des ressources n’est pas une mince affaire. On a tendance à croire que les pays riches devraient en principe aider les pays pauvres.

L’intention est bonne, mais le problème c’est que cette aide ne peut pas être gérée par les pays dans l’état actuel des choses. Exemple, si on donne un certains montant d’argent à des pays qui ont encore une dictature très forte, l’argent ne sera pas utilisée pour le bien des communautés. Elle va être utilisée pour enrichir le pouvoir.

Pour bien centrer l’aide reçue, il faut que la communauté internationale cible des gouvernements choisis et instaure des règles à suivre pour que cette argent soit bien utilisée et que l’on sache que dans les règles sociales et spirituelles on ne doit pas intervenir dans les affaires internes car cela empêche les pays de développer leur autonomie de gestion et d’organisation.

L’idéal serait que ces pays acceptent de se faire aider temporairement par des pays occidentaux, en étant sous une tutelle, mais cela serait interprété comme étant du contrôle par les occidentaux sur les pays qui ont besoin d’aide. Cela aurait pour effet de démontrer aux gens de la nation concernée que le gouvernement en place ne répond pas à la demande du peuple et n’a pas les capacités voulues pour gérer le pouvoir, chose qu’aucun pays ne veut présentement.

Alors l’aide est très difficile à répartir étant donné qu’elle doit se faire par des négociations importantes et parfois celle-ci sont absentes étant donné l’obstination de certains gouvernements à mal utiliser leur pouvoir et à leurs manque d’honnêteté. C'est-à-dire que les gouvernements actuels choisissent la main « la plus offrante » et sont remplis de corruption tant politique qu’économique. Donc le peuple ne bénéficie pas de l’aide disponible présentement.

La comparaison serait que si un millionnaire décidait de donner toute sa fortune à un pauvre qui ne possède rien ni l’éducation nécessaire pour gérer ce don, il en résulterait que l’argent serait mal utilisé et comme il ignore comment agir et conserver cet argent, il la dépenserait d’une façon irresponsable et redeviendrait aussi pauvre qu’avant.

Donc pour gérer l’argent physique, il faut avoir développé une éducation de gestion et une bonne volonté de vouloir l’administrer avec une grande honnêteté.

Et présentement il y a encore beaucoup de gouvernements qui veulent le pouvoir en instaurant des relations de dictature orientées en leurs faveurs et en faveur des exploitants afin de récolter les fruits de la richesses personnellement au lieu d’œuvrer à enrichir leur pays et y administrer une répartitions des biens de façon saine, éclairée, juste et équilibrée.

Trop souvent ceux qui travaillent à la cause même du peuple sont appelés à disparaître. Et le pire dans tout cela c’est que la population reste tout à fait insensible à cela. Elle ne fait rien et tolère même les actions injustes de ces mêmes gouvernements.

Exemple on voit souvent disparaître des journalistes qui dénoncent les actions politiques et qui risque d’ailleurs leur vie pour la cause du peuple. En agissant ainsi, le but de tels gouvernements est de faire taire le peuple. Ils le font en donnant des exemples punitifs et agressifs pour intimider et inciter toute personne à respecter l’autorité en place et ignorer l’abus de pouvoir.

La population au lieu de former des regroupements importants se soumet à l’autorité et se range du côté de la peur.

Donc aider des pays de ce genre est actuellement presque impossible à moins que le gouvernement en place accepte de l’aide de source occidentale dans sa gestion et dans l’éducation de son peuple. Chose qui n’arrivera probablement jamais à moins d’un revirement très important.

Autre chose. Il faudrait que le gouvernement en place fasse le ménage de toutes les petites mafias, les gangs de rue qui vendent des drogues et des faux médicaments à la population. Ce qui rend la population très vulnérable et ainsi on peut mieux manipuler un peuple qui n’est pas conscient des faits et qui se laisse faire aussi.

Chose qui n’est pas près d’être faite car le gouvernement en place n’a pas mis une structure comme dans les pays occidentaux. On laisse la corruption et l’envahissement des profiteurs, et ces pays deviennent de véritables passoires pour le marché noir.

Donc économiquement il ne peut rien se passer car c’est la vente de toute sorte de choses illégales et nocives pour la qualité de vie des gens qui rentrent dans le pays.

Il y a autre chose dans la structure gouvernementale. Il faudrait qu’il y ait une volonté d’utiliser l’argent reçu pour construire des écoles, des hôpitaux. Mais pour ce faire il faudrait de la main d’œuvre occidentale pour amener l’expertise dans le pays. Cela est loin d’être accepté car on dit que les occidentaux auraient tendance à prendre comme esclaves les habitants au lieu de les aider et, de plus, le salaire est tellement différent que cela cause de la jalousie entre concitoyens et on traite les occidentaux de profiteurs et de vouloir imposer leurs règles.

Donc on fait croire au peuple que la présence occidentale va faire disparaître leur tradition et leur mode de vie. Ce sont des peuples qui ne veulent pas évoluer car l’évolution leur fait peur, car ils ont peur de disparaître. Autrement dit ils restent accrochés à l’ancienne peur d’avancer et d’aller vers le renouveau.

Et la preuve c’est que si on envoie des travailleurs occidentaux présentement dans ces pays, c’est pas sûr qu’ils reviennent en vie ou alors on va s’en servir pour soutirer de l’argent et non pour s’éduquer et apprendre à développer son autonomie avec le biais de l’expérience des occidentaux.

Il semble que la gestion serait très difficile présentement si on mettait en place un partage équitable des richesses.

On tente par le biais des organisations non gouvernementales (les ONG) d’aider le peuple sur le plan de la nourriture et le gouvernement en place n’arrête pas ceux qui volent la nourriture au peuple pour engraisser le militarisme.

Alors on laisse faire ceux qui sont totalement corrompus…au détriment du peuple.

Alors temps et aussi longtemps que les gouvernements en place ne feront pas une structure pour la gestion et l’organisation (comme il existe en occident) ils n’auront pas d’aide.

Nous avons tendance à voir en tant qu’occidental en particulier qu’il existe deux extrêmes d’un coté la richesse et de l’autre la pauvreté. La réalité est vrai…mais imaginer tout le tort qu’il y aurait si l’occident décidait de partager son pouvoir avec ces pays mal organisés et qui n’acceptent pas d’aide pour l’organisation.

Pour réussir dans une telle entreprise il faudrait une mutuelle collaboration. Donc les pays occidentaux devrait en principe accorder leur aide sans sous exploiter les pays en voie de développement, mais les gouvernements des pays en voie de développement devraient accepter l’aide internationale et faire le ménage sur tout ce qui est corruption, mettre leur pouvoir en place pour qu’il s’installe une collaboration entre les occidentaux et le personnel en place, instaurer des systèmes d’éducation qui ferait naître l’autonomie des gens en ayant le même accès d’expertise que les occidentaux et ensuite les occidentaux devraient partir et les laisser prendre leur envol.

Il y a eu une tentative aux Inde. L’indépendance de l’Inde a amené une certaine autonomie mais il semble que la force du gouvernement en place n’est pas encore assez auto suffisante pour combattre la corruption et instaurer des règles très précises et faire un ménage organisationnel. Mais c’est un début. Cependant il semble que ce pays ne refuse pas totalement l’aide internationale, mais lorsque l’on aide à l’interne c’est toujours délicat. La différence c’est que l’Inde possède sa richesse et sur ce côté elle est assez autonome. Mais c’est mal réparti à travers l’interne. Sans doute le manque d’éducation et d’organisation en est en grande partie responsable. Mais ils ont la chance de se prendre en main.

Cela devrait se passer ainsi ailleurs mais tant et aussi longtemps que la population va se fermer les yeux, et se laisser faire, cela va être difficile de les aider.

Aux Inde il y a eu l’aide des anglais bien sûr c’était de l’aide forcée, mais cela a incité le peuple à s’éduquer pour comprendre les astuces des anglais, à se regrouper pour se prendre en main, et ils ont gagnés leur indépendance mais aussi la gérance de leur richesse et ils ont acquit des connaissances pour le faire. Même si l’organisation reste encore déficiente.

Alors en théorie il faudrait que les gouvernements acceptent de se faire aider temporairement pour bénéficier de la richesse occidentale.

En Haïti il y a eu un revirement du gouvernement par le peuple car c’était un pays de dictature, et ensuite géré par des force militaire par manque de gestion gouvernementale et il y a eu des interventions de l’ONU qui, finalement,a instauré un système où les gens ont pu voter et le peuple a élu les candidats de son choix.

Lorsque l’ONU impose une nomination gouvernementale et une instauration de structure, il en résulte que des responsables occidentaux demeurent pour un bout de temps sur place, le temps que l’organisation s’instaure. Ainsi, le pays accepte l’éducation par les occidentaux pour l’instauration d’une structure politique et économique. Les négociations se font et si les gouvernements en place se rangent avec des accords internationaux et qu’ils s’engagent à respecter ces accords, en acceptant aussi que des occidentaux gèrent une partie de l’organisation temporairement, et qu’ils acceptent qu’un ménage soit fait dans leur pays à l’endroit de tout ce qui est corrompu et qu’ils prennent des actions, ils pourront bénéficier de l’aide des occidentaux. Cela aidera à établir des structures organisationnelles. La répartition de la richesse pourra se ressentir et aura des impacts. Mais entendons nous bien, cela se fait très lentement, car la structure organisationnelle d’un pays entier prend énormément de temps à se mettre en place... N’oublions pas qu’il faut éduquer tout un peuple et souvent les personnes qui vivent dans l’arrière pays ont difficilement accès à la ville ou à un système éducatif. Parfois pour s’éduquer ils doivent parcourir de très grandes distances pour se rendre aux centres d’études. La mise en place d’un développement durable et de base, qui n’existe habituellement pas (exemple les infra structures d’hygiène de base), amène des coûts très élevés pour la population.

Donc cela pourra amener au début un déséquilibre avec une partie du territoire et de ses habitants qui va se moderniser et l’autre qui va demeurer bidonville. Mais cela fait partie de la réalité, mais pour instaurer vraiment une organisation lorsqu’il faut éduquer les gens en totalité, c’est tout un développement.

En occident, il n’y a que depuis environ cinquante ans que l’éducation des gens existe sur une grande échelle. Alors il ne faut pas trop espérer que le progrès de gens d’Haïti se fasse vite. C’est lent… Mais la possibilité de le faire existe pour eux. Aussitôt qu’ils sortent de leur dictature, et qu’ils commencent à prendre une autonomie politique c’est bon signe.

Peut-on dire qu’Haïti est mieux positionné que les autres pays qui bénéficient de l’aide internationale, car la population ne vie pas l’influence négative du gouvernement en place visant à cataloguer les occidentaux comme des profiteurs et de « nuisance publique ». Ils veulent le renouveau et leur valeur anciennes sont tellement moches à leur yeux qu’ils veulent s’en sortir et le fait qu’ils ont maintenant accès à la liberté d’expression sans être en prison, et la liberté de choisir, la liberté aussi de s’en sortir sans rester dans des valeurs traditionnelles, indiquent qu’ils ne veulent pas retourner en arrière. Donc comparativement à d’autre pays leurs chances d’avancement sont supérieures.


Pour qu’un pays puisse bénéficier de l’aide internationale, il faut que les gouvernements en place ne soient pas une dictature et que le peuple soit assez fort pour dire non à tout genre de censure politique et qu’il souhaite son autonomie.

Il faut aussi qu’ils aient assez d’humilité pour accepter de l’aide temporaire des gens de l’occident qui possèdent une expertise et de l’expérience en fait de développement.

Il faut qu’ils acceptent de vouloir aller vers le renouveau et se transformer en ne se cristallisant pas dans des valeurs anciennes qui les empêchent d’avancer et ainsi les maintiennent « en arrière ».

Il faut aussi que l’éducation soit de la partie et que l’organisation structurale soit présente.

Travail de groupe


 



 


 


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