Cours sur la Méditation
Première session
Deuxième cours
Section I La Méditation Réflexive
Section II Le Principe de la Bonne Volonté
Lois et Principes
sur lesquels se base le travail de groupe
La Loi des Justes Relations Humaines
Le Principe de La Bonne Volonté
La Loi de L'Effort de Groupe
Le Principe de L'Unanimité
La Loi de L'Approche Spirituelle
Le Principe de La Divinité Essentielle
Section I
MÉDITATION
Différents types de méditation
Depuis quelques années, la méditation attire l’attention
d’un nombre croissant de personnes ; nombreux sont les êtres
réfléchis qui cherchent auprès de toutes sortes
de groupes et d’enseignants, à en apprendre plus sur
la méditation et à la pratiquer. Cela signifie que
de plus en plus en plus de gens commencent à reconnaître
qu’une vie extérieure trop active doit être équilibrée
par un minimum de vie intérieure en dirigeant attention,
pensées et concentration vers les réalités
invisibles.
Le terme méditation est souvent utilisé pour décrire
d’une façon vague et générale, toute
une gamme d’attitudes intérieures et de façons
de faire très variées telles que la concentration,
la méditation réfléchie, la méditation
créatrice, des formes variées de prière, la
visualisation de symboles et l’interprétation de leur
signification, le silence, la contemplation et l’inspiration
venant des niveaux supérieurs. En conséquence, la
première étape de cette étude sera celle de
clarifier le sujet en définissant les termes utilisés.
Conformément à l'usage général, nous
pouvons appeler méditation le processus de contrôle
soutenu de l’attention et de l’activité mentale.
Sous cette rubrique générale, des qualificatifs en
définiront ensuite les différents genres, stades et
techniques spécifiques. Nous avons déjà parlé
du premier stade de la méditation - la concentration. Nous
allons maintenant évoquer brièvement les principaux
types de méditation, avant de les traiter plus en profondeur
séparément.
Il y a d'abord, la méditation réfléchie qui
est strictement un processus mental. Elle consiste à penser
d’une manière coordonnée et séquentielle
à un sujet, un thème, un mot ou une pensée
- comme celles que l’on appelle “pensées-semences”.
Ce terme de “pensée-semence” est exact, car la
pensée originale ou la pensée de départ est
la “semence” de tout le développement subséquent
du sujet.
Il y a ensuite, ce qu'on peut appeler la méditation réceptive,
dont le but est de recevoir par le moyen du mental, la lumière
sur certains sujets, sur une vérité ou sur une réalisation
spirituelle. Il est important de comprendre que “réceptive”
ne veut pas dire “passive” ou “négative”;
c'est au contraire un état de vigilance intense sans aucun
fonctionnement mental involontaire. C’est un état similaire
à celui que nous avons lorsque nous essayons d’écouter
ou de voir à une grande distance, ou encore, en termes de
télécommunications, cet état est semblable
à celui d’un récepteur qui essaye de se syntoniser
sur un poste transmetteur. Cette station qui transmet est d’abord
le Soi, l’Ame; le processus s’appelle l'inspiration
ou, dans certains cas, l'intuition, et le résultat est l’illumination
du mental. Mais ce ne sont pas les seuls effets d’une méditation
de ce genre; en effet, ces vérités nouvelles et supérieures,
lorsqu’elles sont perçues, ont un pouvoir transformateur
sur toute la personnalité ; elles changent l’homme
en entier.
Un troisième type de méditation est la méditation
créatrice qui vise à construire une “forme-pensée”
dynamique et efficace, bien définie, chargée d’une
énergie émotionnelle, animée ou propulsée
par la volonté, et ce afin que cette “forme-pensée”
remplisse une fonction ou une mission déterminée;
cette fonction peut s’effectuer dans les mondes intérieurs
par le rayonnement et par l’action télépathique,
ou dans le monde des actions extérieures, par la présentation
d’un modèle ou d’un stimulant à l’action.
Il y a encore un autre aspect de la méditation qu'on a appelé
élévation ou ascension. Cette forme de méditation
consiste à s’efforcer d’élever délibérément
le centre de conscience vers des niveaux toujours plus élevés
du monde intérieur. C'est comme si on montait une échelle
intérieure vers le Soi ou l’Ame, que l'on atteint parfois
pendant un instant. Quand on a atteint le plus haut point, une interaction
peut se produire entre le mental et le Soi ; ce que Martin Buber
et d’autres ont appelé le dialogue intérieur.
Il est évident, par conséquent, que l’approche
à la méditation requiert avant tout que nous nous
orientions dans cette discipline plus ou moins nouvelle, en comprenant
les différents types de méditation; nous pourrons
alors commencer à prendre conscience de la richesse d’une
telle action intérieure et des grands bienfaits qu'elle peut
nous procurer.
Méditation réfléchie
La définition la plus simple du premier genre de méditation
dont nous avons parlé - la méditation réfléchie
- est simplement “penser”. C'est une définition
correcte jusqu’à un certain point mais elle ne va pas
très loin car, en général, nous ne portons
pas beaucoup attention à notre pensée ! Nous nous
imaginons qu’étant intelligents, nous pouvons penser,
alors que la pensée qui porte sur ce qui nous intéresse
est un état élémentaire d’activité
mentale.
On a dit que l’intellect “pense en nous” au lieu
que ce soit nous qui pensions. Ceci veut dire que l’activité
mentale est un processus qui, en général, se poursuit
par lui-même, favorisé par des stimuli ou impulsions
de toutes sortes, cheminant de façon désordonnée,
un train de pensées étant chassé par un autre,
et celui-ci par un troisième et ainsi de suite. Pour décrire
cet état de choses de façon plus exacte, ajoutons
que l’intellect est par sa nature indépendant du Soi
et de la volonté, de plus, les émotions, les pulsions,
les images et les stimuli extérieurs s’interposent
continuellement dans ses rapports avec le Soi. Une telle activité
mentale mérite à peine le nom de pensée véritable
car ce n’est que lorsqu’une impulsion ou un intérêt
puissant maintient l’intellect au travail qu’il fonctionne
de façon productive et ordonnée.
La méditation spontanée - que nous pouvons appeler
inconsciente ou non réalisée - est souvent pratiquée
par des gens qui ne qualifient pas cette activité de méditation
L’homme de science résolvant un problème, le
philosophe élaborant un concept et l'homme d’affaires
qui planifie intelligemment l'organisation de son entreprise de
son entreprise, en sont tous des exemples, car ils démontrent
l'utilisation organisée et cohérente du mental - de
la fonction pensante. Reconnaissons, même si cette vérité
est quelque peu humiliante, que ces personnes pensent - et en fait
méditent - souvent plus efficacement que beaucoup d’aspirants
qui cherchent à suivre une voie spirituelle. En effet, ceux-ci
ont tendance à devenir négatifs et passifs, et à
négliger ou à bloquer l’activité cohérente
et séquentielle de l’intellect par un excès
d’émotions et de sentiments.
Le prélude d'une véritable méditation consiste
donc à réaliser que le mental est en fait un instrument
intérieur duquel nous devons nous désidentifier si
nous voulons être en mesure de l’utiliser efficacement.
Avec la pratique de la concentration, nous avons franchi la première
étape de la méditation, à savoir comment contrôler
le mental et comment le maintenir fermement concentré vers
le but choisi. L’étape suivante consiste non pas à
garder le mental immobile, mais à le faire avancer, marcher
pour ainsi dire, dans la direction où nous voulons qu'il
aille, c'est-à-dire, marcher vers un but choisi.
Dans ce sens, penser veut dire réfléchir ou approfondir
un sujet donné et bien défini puis en étudier
toutes les implications, les ramifications et les significations
implicites. La moindre pratique dans ce sens nous prouvera combien
notre soi-disant mode de penser est généralement superficiel
et insuffisant. En effet, la plupart du temps nous avons tendance
à sauter aux conclusions, à considérer seulement
un côté ou un aspect du sujet en question; par ailleurs,
le mental, au lieu de travailler sans détours, dévie
constamment en réponse aux réactions émotionnelles.
Dans ce cas, une des premières conditions requises pour
développer l’art de penser est de prêter une
attention spéciale au processus même de la pensée:
par exemple, prendre conscience immédiatement de son cours
lorsqu’elle commence à dévier, soit suite à
des réactions émotionnelles ou des attitudes mentales
préconçues, soit - comme c’est souvent le cas
- en réponse à un processus d’association mécanique
qui entraîne la pensée très loin de son point
de départ à travers une série de sujets connexes.
La seconde condition est la persistance - ou la capacité
de penser avec pénétration. Il arrive ici un phénomène
particulier. D’abord, après quelques minutes de réflexion,
nous sommes sûrs que le sujet est épuisé, qu’il
n’y a plus rien à en tirer. Mais, si nous persistons
et traversons cette période creuse et si nous continuons
à réfléchir, nous commençons à
découvrir d’autres aspects; nous pouvons même
trouver que ce qui paraissait être, à priori, un sujet
stérile est en réalité un sujet d’une
grande richesse, au point de ne plus savoir que faire de toute cette
richesse. Alors une nouvelle difficulté apparaît -
celle de trouver comment explorer tous les aspects du sujet perçu
dans toute leur complexité. De plus, il s'agit aussi d'arriver
à s’ajuster à l’irruption soudaine de
nouveaux trains de pensées.
Mais il n’en est pas toujours ainsi! A d’autres moments,
nous semblons nous trouver dans une impasse ou dans un sillon dont
nous ne pouvons sortir. Dans un tel cas, nous pouvons nous aider
de stimuli extérieurs et ceux-ci sont tout à fait
légitimes. Par exemple, on peut consulter un dictionnaire
ou une encyclopédie sur le sujet étudié, ou
lire ce que d’autres ont découvert sur le même
sujet. Un autre moyen d’échapper au point mort est
de faire une liste de questions couvrant tous les aspects possibles
du sujet. L'exemple suivant, tiré de la prière utilisée
dans le Cours I rendra ceci plus clair :
“Je cherche à aimer, non à haïr”.
A première vue, cette phrase paraît si simple et si
évidente qu’elle offre très peu de stimulation
à la pensée ; elle apparaît presque banale.
“Évidemment - pensons-nous - je suis un être
honnête et bien intentionné, je cherche à aimer
et non à haïr. Pourquoi ne pas s’arrêter
là” ? Mais si nous commençons à nous
poser des questions comme celles qui suivent, nous pouvons découvrir
que le sujet est plus significatif qu’il ne le paraît
à première vue.
Que signifie vraiment “aimer” ?
Qu’est-ce que l’amour ?
Combien d'espèces d’amour y a-t-il ?
Quelle est ma façon d’aimer ?
Comment vais-je essayer d’aimer à partir de maintenant
?
Qui est-ce que j’aime et qui suis-je capable d’aimer
à présent ?
Ai-je jamais réussi à aimer comme j’avais l’intention
de le faire ?
Si ma réponse est négative, pourquoi ?
Quels ont été les obstacles à l’amour
et comment puis-je les éliminer ?
Quel genre d’amour l’humanité a-t-elle démontré
dans ses différentes cultures et civilisations (car il y
a eu plusieurs genres d’amour pour lesquels des mots différents
ont été utilisés, par exemple les mots grecs
eros, agape) ?
Dans quelle proportion la qualité de mon amour dépend-elle
des personnes vers lesquelles il est dirigé, et dans quelle
proportion dépend-elle de ma propre nature intérieure
?
Nous arrivons maintenant au mot “haine” et nous pouvons
nous demander:
Sous quel déguisement se cache-t-elle ?
Suis-je capable de rester libre de tout sentiment de haine ?
Quelle est la signification de cette déclaration paradoxale
: “un ennemi est aussi utile qu’un Bouddha” ?
Quels sont mes sentiments envers ceux qui font du mal ?
Est-ce une attitude correcte; sinon, comment puis-je la corriger
?
Quelle est l'attitude que l'on devrait adopter envers le mal en
général ?
Quelles sont mes attitudes et mes réactions émotionnelles
envers ceux avec lesquels je me trouve en opposition ?
Il est évident que toutes ces questions ne peuvent être
considérées adéquatement en une seule méditation,
même en essayant de nous concentrer longuement sur la tâche
; en réalité, elles renferment une matière
suffisamment riche pour alimenter une série de méditations
et chaque question peut probablement servir de sujet pour toute
une méditation.
Une troisième condition est la réflexion sur le but
de la méditation. Avant d’entreprendre cette forme
d’activité intérieure, nous devrions songer
clairement à nos buts, car ce sont ceux-ci qui détermineront
le choix du sujet et les procédés à utiliser.
Un des buts généraux de la méditation réfléchie
est purement mental ou intellectuel : c'est de parvenir à
clarifier ses idées sur un sujet ou un problème donné.
Cependant le but le plus important est d'acquérir la connaissance
de soi. C’est ce dernier but que nous considérerons
spécialement.
D’innombrables sujets peuvent bien se prêter à
la méditation réfléchie et on ne peut en mentionner
ici que les différentes catégories. Les qualités
psychologiques et spirituelles offrent une série presque
infinie de sujets : le courage, la foi, la sérénité,
la joie, la volonté et ainsi de suite. Les symboles constituent
un autre genre, mais il sera plus approprié de le considérer
en relation avec la visualisation dans un des prochains Cours.
On peut également méditer sur une phrase incorporant
une pensée. De telles “pensées-semences”
sont évidemment innombrables, mais elles peuvent se diviser
globalement en deux classes ; premièrement, celles qui paraissent
simples et évidentes comme dans l’exemple donné
plus haut, mais qui, en fin de compte, cachent un monde de signification;
deuxièmement celles qui ont une forme paradoxale et, par
conséquent, qui offrent un défi. Souvent, elles mettent
en évidence une contradiction dont la réconciliation
se trouve dans une synthèse plus élevée ou
plus vaste des deux thèmes opposés, par exemple :
“Agissez avec intérêt et sans intérêt”.
“Souffrez dans la joie“ (ce qui ne veut pas dire prendre
plaisir à la souffrance).
“Hâte-toi lentement” (vieux dicton latin : “festina
lente”).
“Vivez dans l’éternel et dans le présent”.
“Voyez l’action dans l’inaction et l’inaction
dans l’action”.
Bien des paroles du Christ rapportées dans les Évangiles
appartiennent à cette catégorie et sont des thèmes
de méditation réfléchie de très grande
valeur.
Méditation réfléchie sur soi-même
Prendre comme sujet de méditation sa propre personnalité
ou son propre soi nécessite, plus que tout autre sujet, l’attitude
de “l’Observateur” ou du “Spectateur”,
attitude mentionnée dans l’étude de la Concentration
(Cours I). Elle demande une claire discrimination entre la pure
conscience de soi et les “contenus” psychologiques de
notre personnalité; ce processus implique l’observation
des différents facteurs psychologiques en nous (comme les
sensations, les émotions, les images et les idées),
l'observation de nos différentes activités intérieures,
de nos fonctions et de nos impulsions. C’est alors qu’une
certaine connaissance de la psychologie peut nous aider, plus particulièrement
les découvertes de la “psychologie des profondeurs”
et de la “psychologie dynamique”.
Cette conscience supérieure de soi et la capacité
d’observer sa personnalité d’en haut, d’une
“distance intérieure”, ce que nous pourrions
appeler “à longueur de bras”, - ne devrait pas
être confondue avec ce que l’on appelle couramment être
“centré sur soi”. Etre centré sur soi
est tout à fait l’opposé, c’est une pénible
identification, une préoccupation de sa personnalité
propre et de ses insuffisances, ainsi qu’une inquiétude
exagérée quant aux opinions et aux jugements que d’autres
pourraient porter sur nous.
La méditation réfléchie sur notre personnalité
ne devrait pas être considérée comme une simple
observation passive, ou comme l’élaboration d’un
inventaire ou d’une collecte mécanique d’informations;
elle comprend l’analyse des faits observés, la compréhension
de leur signification et finalement, leur évaluation. Cela
nécessite pensée, considération et interprétation.
Elle est donc vraiment une méditation réfléchie
et elle est également une préparation et une stimulation
à d’autres genres de méditation et d’action
intérieure. La compréhension de nos défauts
personnels, de nos problèmes et de nos conflits nous pousse
à rétablir l’ordre, l’harmonie, la synthèse
en nous-mêmes, et stimule la volonté dans ce sens -
il est tout à fait possible d’y parvenir, car le Soi
n’est pas seulement l’Observateur mais également
l’Acteur, Celui qui a le pouvoir de décider, de vouloir,
de diriger et de gouverner.
Méditation sur le Principe de la Bonne Volonté
Le Principe de la Bonne Volonté est le thème de
méditation durant cette période de deux mois. A priori,
et après une considération superficielle seulement,
ce sujet peut paraître simple, et ne pas nécessiter
une réflexion très soutenue. Mais cette simplicité
apparente est trompeuse, - tout comme dans le cas de la phrase "Je
cherche à aimer, non à haïr". L'article
sur la Bonne Volonté et particulièrement l'Analyse
portant sur la Bonne Volonté (section II de ce Cours) aidera
à saisir ses nombreux aspects, ses applications diverses
et combien ses effets subjectifs et objectifs peuvent être
étendus et transformateurs, aussi bien en nous-mêmes
que dans toute l'humanité. C'est, en vérité,
une clé magique qui ouvre la porte du Nouvel Age.
Conseils techniques sur la Méditation Réfléchie
Le premier conseil portant sur la méditation réfléchie
est de ne jamais méditer sur des aspects négatifs,
mais de diriger l’attention vers ceux qui sont positifs. Le
second est d’écrire immédiatement n'importe
quelle idée ou conclusion intéressante à laquelle
on peut arriver; des concepts qui semblent clairs et vivants sur
le moment ont tendance à disparaître très rapidement
de la conscience et à se perdre - au moins temporairement
- s’ils ne sont pas tout de suite fixés. La formulation
verbale des pensées nous oblige également à
penser avec clarté et précision et révèle
toute confusion, ou toute imprécision de notre mental. Le
processus d’écriture est en soi un stimulant à
la méditation et peut conduire à de nouvelles pensées
de valeur “coulant de la plume“ pour ainsi dire. L’écriture,
en tant que technique de méditation, aide définitivement
à maintenir l’orientation et l’activité
du mental dans la direction désirée et à soutenir
cette concentration.
Le temps à consacrer à la méditation varie,
mais pour commencer, il ne devrait pas dépasser dix ou quinze
minutes ; c’est assez long. La durée de la période
pendant laquelle on peut utiliser un sujet comme thème de
méditation varie également, mais elle ne devrait pas
être de moins d’une semaine; et après un certain
entraînement, on découvre souvent qu’une période
d’un mois n’est pas trop longue. En réalité,
certains sujets paraissent virtuellement intarissables. Une bonne
méthode consiste à méditer sur certains sujets
de façon cyclique, c’est-à-dire que plusieurs
sujets peuvent être utilisés pendant une semaine à
tour de rôle et ensuite, nous pouvons reprendre toute la série.
Les bénéfices de la méditation réfléchie
sont nombreux. Premièrement, elle permet de développer
l’habileté à utiliser les instruments mentaux
et elle augmente le sentiment de la maîtrise mentale. Il est
évident que l'on n'atteint ce résultat que par degrés
et nous ne pouvons nous attendre à arriver à la perfection.
Mais il est gratifiant et de grande valeur d’atteindre un
certain degré de contrôle du mental car s’il
est un mauvais maître, il est cependant un serviteur des plus
utiles. D’autres résultats émergeront si nous
entreprenons sérieusement et avec persévérance
cette forme d’action intérieure qui, finalement, devrait
être considérée comme une étape préliminaire
nécessaire à d’autres genres de méditation
qui seront abordés dans les prochains cours. La méditation
réfléchie représente vraiment le début
de notre entraînement dans ce champ de travail et elle établit
les fondations de toutes les réalisations futures.
* * *
Section II
LE PRINCIPE DE LA BONNE VOLONTÉ
Un des signes les plus encourageants, dans la confusion de notre
monde actuel si rempli de contre-courants éprouvants et même
de possibilités alarmantes, est le fait que la bonne volonté
soit fréquemment évoquée, reconnue et préconisée.
Mais il n'est pas facile d'envisager ce qui est familier avec une
vision renouvelée. Il en est ainsi de la bonne volonté
et tout ce qui a été dit à propos de la phrase
: “Je cherche à aimer, non à haïr”,
dans la section I, s’applique également au sujet de
la bonne volonté.
Trop souvent, la bonne volonté est considérée
comme très simple et naturelle, une notion que toute personne
bien intentionnée considère comme allant de soi et
qu’elle utilise sans trop réfléchir - et certainement
sans tellement d'élan. On la regarde plus ou moins comme
étant synonyme d'une bonne disposition et d’une attitude
affable, véhiculant souvent des connotations de complaisance
et inférant une tolérance patiente envers les imperfections
des autres qui sont considérés tacitement comme inférieurs
ou moins développés que nous. Ou bien encore, on la
considère comme quelque chose qui rend les contacts humains
plus harmonieux et agréables, un substitut moderne - exprimé
par de bonnes manières - à la courtoisie que semble
être démodée. Comme aucune de ces idées
populaires n’est adéquate, il importe maintenant d’attirer
l’attention sur la signification plus profonde de la bonne
volonté, sur ses implications plus vastes et son caractère
positif et dynamique.
Qu’est-ce donc que la bonne volonté ? La Bonne Volonté
est un Principe, et il on dit parfois d’un principe qu’il
est une “idée de Dieu”, quelque chose qui donne
une orientation et une direction à nos vies, qui offre ce
que l'on peut appeler un étalon de mesure ou une échelle
d’évaluation pour nos attitudes et nos actions. Un
principe est une réalité spirituelle, une vérité
à laquelle le Soi supérieur, l’âme, en
chacun de nous, répond et il concorde toujours avec le plus
grand bien du plus grand nombre. C’est sur des principes que
les grandes lois se basent; voilà pourquoi, en ce qui nous
concerne, une étude du Principe de la Bonne Volonté
nous rapproche de l’essence de la Loi des Justes Relations
Humaines.
Maintenant, examinons le mot lui-même, car sa structure même
évoque les différents aspects interreliés inhérents
à la bonne volonté. Premièrement, la volonté
; deuxièmement, la volonté-de-bien ; troisièmement,
la bonne volonté, qui se distingue de ses deux composantes.
Un examen de chacun de ces aspects peut nous révéler
les dimensions imprévues de ce concept.
La volonté est une énergie puissante - peut-être
la plus puissante qui existe dans l’Univers. C'est le Premier
Aspect de la Divinité, l'aspect qui exprime ou qui indique
le plus directement la nature essentielle de cette Divinité.
On dit que l’humanité doit arriver à comprendre
trois aspects de la Divinité, le premier est que Dieu est
le Mental, l'Intelligence, le Mental Cosmique que la science moderne
a commencé à admettre et même à prouver;
le second est que Dieu est Amour, ce qui est le plus grand des messages
des grandes Religions - un message encore très loin d’être
généralement appliqué -; le troisième
est que Dieu est Volonté et on peut dire que cette compréhension
n’est encore qu’à l’état embryonnaire
dans l’humanité d'aujourd'hui. Une compréhension
synthétique ultérieure sera que Dieu est une Volonté
aimante et intelligente - elle est synthétique en ce qu’elle
inclut les trois aspects connus ou soupçonnés par
l’humanité jusqu’à maintenant. Il peut
y en avoir d’autres, mais pour l’instant, il suffit
d'essayer de comprendre ces trois aspects-là.
Jusqu’à maintenant, la synthèse - ou même
l’harmonie - des trois aspects est malheureusement absente
dans l’humanité. Il y a dans le monde un déploiement
considérable d’intelligence et une large part d’activités
mentales qui sont dépourvus d’amour et qui sont souvent
employés pour des motifs tout à fait égoïstes.
Il y a aussi beaucoup d’amour dans sa connotation émotionnelle,
avec peu ou pas d’intelligence pour l’illuminer et le
guider. Mais ce qui est le plus dangereux, c'est que dans l’humanité
il y a beaucoup de volonté qui n’est pas aimante du
tout, une volonté égoïstement employée
pour atteindre des buts personnels.
Le mauvais emploi, largement répandu, du pouvoir humain
se retrouve autant chez les individus autoritaires exerçant
leur pouvoir de volonté sur le cercle immédiat de
leurs associés, que chez les leaders puissants qui maintiennent
des peuples entiers dans une soumission abjecte à leur mauvaise
volonté - comme nous en avons été témoins
en Allemagne, au Japon -. En faisant une large généralisation,
nous pouvons dire que le sort actuel de l’humanité
est dû principalement au fait que ceux qui ont la volonté,
souvent, n’ont pas la volonté-de-bien, et au fait que
ceux qui ont l’amour, ont peu ou pas de volonté - ils
sont faibles, peureux, ou encore paresseux. C’est pourquoi
la compréhension ou l’évocation de la volonté
doit être suivie ou accompagnée d’une compréhension
du dessein ou de la direction dans laquelle la volonté doit
être utilisée. La volonté devrait être
évidemment orientée vers le bien. En d’autres
mots, la volonté, pour qu'elle soit constructive et non destructive,
devrait être une volonté-de-bien. Ceci requiert un
niveau passablement élevé de développement
et une véritable conscience spirituelle, mais la volonté-de-bien
peut se manifester et de fait, se manifeste dans la personnalité
humaine et, quand il en est ainsi, on l'appelle la bonne volonté.
Fonctions et effets de la Bonne Volonté
Fondamentalement, la bonne volonté favorise l’harmonie
et l’unité qui trouvent leur expression dans l’humanité
en de justes relations humaines. En termes symboliques, la bonne
volonté rompt les barrières et construit des ponts,
car elle stimule l’action juste entre les individus, les groupes
et les peuples. Elle est la clé ouvrant sur des modes de
pensée nouveaux et souvent imprévus, et il existe
une action réciproque intéressante entre la bonne
volonté et la compréhension; en éliminant,
d'une part, les réactions séparatives et en créant
des lignes de communication, la bonne volonté renforce la
compréhension; d'autre part la véritable compréhension
crée ou accroît la bonne volonté.
Parce que la bonne volonté dissipe la peur et évoque
la confiance, elle rend une vraie coopération possible. Puisqu’elle
travaille comme un levain, elle peut changer le climat psychologique
des relations personnelles et de toute activité de groupe.
En éliminant les conflits et les blocages en nous-mêmes
et entre nous et les autres, renforçant ainsi l’harmonie
et l’unité, la bonne volonté est efficace pour
guérir non seulement des problèmes individuels mais
aussi les maux d'ordre social.
Implantation de la Bonne Volonté
Il existe deux méthodes principales pour cultiver la bonne
volonté. D’abord, l'élimination des obstacles
qui empêchent sa libre expression ; celle-ci pourrait être
appelée la méthode négative, quoiqu’elle
demande beaucoup d’actions positives pour y arriver! Ces obstacles
sont surtout l’égocentrisme, l’affirmation de
soi, le ressentiment, l’hostilité, les préjugés,
la critique et l’intolérance. L'élimination
de ces obstacles demande une attitude d'observation de soi, une
analyse de soi sincère et une évaluation détachée;
une dose initiale de bonne volonté est également essentielle
pour les surmonter et pour permettre à la bonne volonté
de devenir une force puissante dans nos vies.
La seconde méthode est de cultiver directement les qualités
positives qui sont, pour la plupart, l’opposé des obstacles.
A cet égard, les qualités les plus importantes sont
l’empathie, la patience, la générosité,
l’humilité, un sens de la fraternité, un esprit
de service et de gratitude allant jusqu’au sens cosmique de
l’universalité. Cette dernière qualité
est peut-être celle qui ressort le moins comme étant
nécessaire au développement de la bonne volonté,
et c’est pour cela que nous la commenterons tout spécialement.
Certaines personnes trouvent qu'il est très difficile d’éprouver
de la gratitude et encore plus difficile de l’exprimer. Il
y a ensuite ceux qui sont plus enclins à donner qu’à
recevoir; cette attitude, après examen, s’avère
souvent moins louable qu’elle n’apparaît car,
en donnant - spécialement quand on possède beaucoup,
- il y a un agréable sentiment de supériorité.
Recevoir, d'autre part, blesse souvent l’orgueil et froisse
la vanité, et ceci peut peut-être expliquer l’absence
fréquente de gratitude et de bonne volonté envers
un bienfaiteur. Il peut y avoir aussi une ambivalence entre une
expression manifeste de gratitude et un ressentiment plus ou moins
caché; une gratitude sincère, sentie et exprimée
est un moyen positif de créer la bonne volonté et
de la faire grandir.
Techniques d’implantation de la Bonne Volonté
Comme nous venons tout juste de le mentionner, les techniques d’implantation
de la bonne volonté sont principalement celles qui éliminent
les obstacles qui s’opposent à une vie supérieure
et celles qui permettent de cultiver activement des sentiments et
des qualités plus élevées. Elles sont trop
nombreuses pour être entièrement décrites ici,
et nous en présentons quelques-unes dans d’autres cours
de cette session. Nous pouvons en mentionner brièvement trois
qui sont très utilisées - l’imagination, la
visualisation et la réalisation des besoins. La conscience
du besoin immédiat des autres, que ce soit des individus
ou des groupes, un intérêt envers les autres et la
compassion à leur endroit - tous ces facteurs présentent
un défi et évoquent la bonne volonté; ils stimulent
l’effort pour faire face au besoin et amènent à
une approche constructive.
Bien souvent, le manque de bonne volonté active vient de
l’ignorance et d’un manque de contact avec la douleur
et la misère humaine physique et psychologique; les gens
ne réalisent simplement pas l’étendue de la
souffrance humaine et la multiplicité de ses manifestations.
Les gens de tempérament excessivement bienveillant et complaisant
sont enclins à la paresse et ont tendance à prendre
les choses à la légère; il leur faut donc un
contact direct avec les profondeurs de la misère humaine
dans les prisons, les hôpitaux, les asiles d’aliénés,
les taudis des grandes villes, ou parmi les peuples des pays pauvres
et non développés pour galvaniser ce gens à
l'action Les jeunes sont particulièrement ouverts aux impacts
de cette nature ; ils s’éveillent facilement à
ces réalités par le contact avec la souffrance et
avec le mal, et reconnaissent à quel point la bonne volonté
et le service sont nécessaires.
Les techniques pour une pratique active de la bonne volonté
- particulièrement dans les discussions, les consultations
et les conférences - sont principalement celles qui sont
suggérées par les nombreux professionnels oeuvrant
dans le domaine des Relations Humaines pour établir des relations
constructives et satisfaisantes entre les personnes et entre les
groupes. Elles sont décrites dans bien des livres. Quelques-unes
se trouvent dans le Cours I. Ici, nous ne pouvons qu’en résumer
les points les plus importants:
1. Examinez le problème discuté à tous les
points de vue. Mettez-le dans un cadre de référence
plus vaste, à l’intérieur d’un plus grand
“tout”. Voyez sa place et son rapport avec la situation
totale, en reconnaissant les interdépendances étroites
et inévitables. Considérez-le “d’au-dessus”,
d’un niveau plus élevé. Établissez le
but commun à atteindre, formulez-le clairement et gardez-le
toujours présent à la conscience, afin de pouvoir
y référer de temps à autre, pendant la discussion.
2. Trouvez et établissez les points d’accord, d’unanimité
qui existent déjà ou qui sont facilement accessibles.
Ensuite, examinez ensemble, objectivement (en essayant d’éliminer
les facteurs émotionnels) les points de conflit ou de mésentente.
3. Préparez-vous à des sacrifices partiels (de justes
compromis) afin d'arriver à la solution la plus avantageuse
pour tous, et afin d'atteindre un accord pacifiant. Prenez alors
des dispositions concertées et constructives. Renoncez à
certains bénéfices immédiats en faveur des
avantages futurs que produiront la coopération et l’entente
réciproque.
Un intérêt personnel éclairé peut être
le facteur de motivation derrière l'utilisation de toutes
ces techniques. Cependant, à un niveau plus élevé,
la bonne volonté est motivée par la reconnaissance
des Lois d’Harmonie, de Justice et d’Affinité
et par une profonde confiance en elles. Par leur action, le bien
attire le bien et la générosité évoque
la générosité.
Champs d’action de la Bonne Volonté
Nous pouvons visualiser les champs d’action de la bonne volonté
comme une série de cercles concentriques. Au centre se trouve
l’individu, chacun de nous. Aussi surprenant que cela puisse
paraître, c’est précisément là
que la bonne volonté devrait commencer. Même s’il
peut sembler qu’en général, nous avons plutôt
trop de bonne volonté envers nous-mêmes, ce n’est
vrai que superficiellement, et qu'en autant que nous sommes indulgents
envers nos faiblesses et nos impulsions. Là encore, il y
a un aspect plus profond à la situation et cette indulgence
ou excuse de soi est simplement de la faiblesse ou absence de volonté.
Ce n’est en aucune façon de la vraie bonne volonté
envers nous-mêmes; en réalité, cette attitude
est préjudiciable et par cette indulgence envers nous-mêmes,
nous devenons notre propre ennemi. Chez certaines personnes il existe
une curieuse ambivalence : tandis qu'elles s’abandonnent à
leurs désirs les moins louables par faiblesse de volonté,
elles entretiennent en même temps un sens de culpabilité
ou un mécontentement marqués; quand celui-ci devient
assez fort, il peut devenir un véritable complexe de culpabilité
avec la haine de soi et les autopunitions qui s’ensuivent.
Alors, il est clairement nécessaire d'avoir de la bonne volonté
envers nous-mêmes. Cette bonne volonté éclairée
implique d’abord une reconnaissance courageuse de nos imperfections
et des défauts de notre personnalité, reconnaissance
qui n’est possible que grâce à notre sincérité
totale. Mais, d’un autre côté, nous ne devrions
pas juger trop durement ces faiblesses. Elles font partie de la
“condition humaine” générale et la façon
constructive et efficace de s’en libérer n’est
pas de supprimer la culpabilité, ni de chercher des excuses,
ni de s’imposer des châtiments, mais de développer
une détermination sincère à éliminer
nos faiblesses, à sortir de cette condition et à transformer
notre personnalité. Cette détermination demande une
bonne volonté active et soutenue.
Le second cercle embrasse nos associés les plus proches
- les membres de notre famille. Il paraît à peine nécessaire
d’insister sur le besoin profond de bonne volonté dans
les relations entre mari et femme, et entre parents et enfants.
Puis viennent successivement des cercles concentriques de plus
en plus étendus qui comprennent nos contacts quotidiens et
nos associés de travail les plus proches - ceux qui travaillent
sous notre responsabilité immédiate, nos collègues
de même niveau hiérarchique, et nos supérieurs
dans l’organisation à laquelle nous appartenons.
Des cercles toujours plus vastes englobent les champs collectifs
d’interaction humaine - les communautés, les nations,
les continents et finalement, l’humanité entière.
Dans toutes ces relations, souvenons-nous du rôle primordial
de la compréhension. L’effort de comprendre ceux avec
lesquels nous entrons en contact devrait être un exercice
conscient et constant, afin de développer et de maintenir
la bonne volonté nécessaire aux interrelations avec
tous.
Un principe dont il faut toujours se souvenir et mettre en pratique
est que toute transformation créatrice s’opère
du dedans vers le dehors. C'est le développement de la volonté-de-bien
en nous, laquelle constitue notre puissance motrice et éveille
l’énergie nécessaire à une démonstration
active et efficace de la bonne volonté dans nos vies actives.
Tous ces points constituent des sujets valables de méditation.
Le tableau suivant pourra servir en ce sens, particulièrement
s’il est employé en relation avec le tableau du premier
cours sur les Justes Relations Humaines, car ils se complètent
l’un l’autre.
* * *
Analyse
I. La Bonne Volonté est:
1. Un principe.
2. Une énergie constructive.
3. La source des justes relations.
4. Une force positive, rayonnante aussi bien que magnétique.
5. Une expression de la Volonté-de-Bien : la Volonté
de manifester ce qui doit être.
II. Les effets de la Bonne Volonté:
1. Elle stimule l’action juste.
2. Elle brise les barrières.
3. Elle contribue à l’harmonie et à l’unité.
4. Elle accroît la compréhension.
5. Elle transforme l’atmosphère.
6. Elle facilite la guérison des maux individuels et sociaux.
7. Elle contribue à la solution des problèmes.
III. Comment développer la Bonne Volonté
1. L'élimination des obstacles tels que :
- l’égocentrisme
- l’affirmation de soi
- le ressentiment
- l’hostilité
- les préjugés
- l’intolérance
- la critique.
2. Le développement des qualités positives telles
que :
- la sympathie
- la patience
- la générosité
- l’humilité
- le sens de la fraternité et de l’universalité
- l’esprit de service
- la gratitude.
IV. Les techniques spéciales
1. L’imagination.
2. La visualisation.
3. Le contact direct avec les besoins.
4. Les techniques de relations interpersonnelles et intergroupes.
V. L’exercice suggéré:
Imaginez l’état d’un monde où la majorité
s’intéresse au bien d’autrui et non à
ses propres intérêts égoïstes. Réalisez
le rôle que vous pouvez jouer dans la construction de ce monde
et visualisez l’esprit de Bonne Volonté, comme un rayon
de lumière, provenant du centre de bonne volonté que
vous constituez, et visualisez ce rayon projeté vers toutes
les personnes, tous les problèmes et toutes les situations
qui vous préoccupent actuellement.
VI. L’invocation:
“Que tous les hommes de bonne volonté s’unissent
dans un esprit de coopération.”
* * *
Lectures recommandées
Bailey, Alice A., De l'Intellect à l'Intuition, Lucis publishing
Co., New York and Lucis Press Ltd., England.
Dimnet, Ernest. The Art of Thinking, Jonathan Cape.
Fromm, Erich. The Art of Loving, Georges Allen and Unwin.
May, Rollo. Love and Will, Norton & Co.
Le Courrier de l'UNESCO.
Jampolsky, Gerald. Love is letting go fear. Bantam books.
Sorokin, Pitirim A. Editor. Explorations in Altruistic Love and
Behavior. Beacon Press, Boston.
* * *
PLAN DE MÉDITATION
I. Alignement par
1. La relaxation physique, émotionnelle et mentale.
2. L’aspiration.
3. La concentration mentale.
4. L'unification et l'identification avec ce Groupe de Méditation.
II. Consécration
Exprimer, à haute voix ou en silence, avec une intention
claire :
“Je me consacre, avec tous les hommes et toutes les femmes
de bonne volonté, à faire tout ce qui est en mon pouvoir
pour instaurer un Nouvel Age, basé sur la compréhension,
la coopération et le partage, où tous et chacun pourront
découvrir et exprimer leur créativité et réaliser
leur potentiel spirituel le plus élevé.”
III. Méditation sur le Principe de la Bonne Volonté
1. Se concentrer quelques instants sur le Principe de la Bonne
Volonté.
2. Réfléchir sur le sens, la valeur et les implications
profondes de ce Principe.
3. Visualiser un symbole de Bonne Volonté.
4. Faire un plan pour établir comment manifester ce Principe
individuellement et comment contribuer à son implantation
dans le monde.
5. Rayonner la qualité de ce Principe par télépathie
:
a. En répétant d’une manière réfléchie
et à haute voix le mot:
“Bonne Volonté ”.
b. En projetant la forme-pensée de Bonne Volonté sur
des rayons de lumière dans toutes les directions.
IV. Affirmation
“Puissions-nous être aidés à accomplir
notre tâche. ”
(Ce plan de Méditation peut être utilisé quotidiennement
ou deux fois par semaine).
Liste des sujets traités dans les trois sessions
du cours de Méditation pour le Nouvel Age
PREMIÈRE SESSION
Thème : Les Bases de la Méditation
Cour I Qu’est-ce que la méditation ?
La loi des Justes Relations Humaines.
Cour II Les différents types de méditation.
Le principe de la Bonne Volonté.
Cour III La méditation réceptive.
La loi de l’Effort de Groupe.
Cour IV Les types de prière / la visualisation.
Le principe de l’Unanimité.
Cour V La volonté / l’invocation.
La loi de l’Approche Spirituelle.
Cour VI Le rayonnement et l’action intérieure.
Le principe de la Divinité Essentielle.
DEUXIÈME SESSION
Thème : Méditation et Formation à l’Éveil
de Soi
Cour I Méditation personnelle et méditation de service.
Le nouvel âge.
Cour II L’équilibre et la synthèse des opposés.
Tendances et caractéristiques du nouvel âge.
Cour III La réalisation du Soi ou de l’Ame. La désidentification.
La modalité
positive et le dynamisme.
Cour IV La volonté. Exercice de développement de la
volonté. L’extraversion.
Cour V Précautions à prendre en méditation.
La joie.
Cour VI Contemplation et rayonnement.
Unification, synthèse, universalité.
TROISIÈME SESSION
Thème : La Reconnaissance de la Réalité
Cour I Qu’est-ce que la réalité ? Les catégories
de mirages.
Les Justes Relations Humaines et le mirage.
Cour II L’inconscient. Techniques pour combattre les mirages.
Le principe de
la Bonne Volonté et les mirages.
Cour III Les mirages de la supériorité et de l’affirmation
de soi. La loi de
l’Effort de Groupe et les mirages.
Cour IV Les mirages négatifs.
Le principe de l’Unanimité et les mirages.
Cour V Les mirages liés à l’activité,
au mental.
La loi de l’Approche Spirituelle et les mirages.
Cour VI La dissipation des mirages liés aux relations.
Le principe de la Divinité Essentielle.
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