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Cours sur la Méditation

Première session
Cinquième cours


Section I La Volonté
L'Invocation et l'Evocation

Section II La Loi de l'Approche Spirituelle


Section I

LA VOLONTÉ

On reconnaît généralement qu'une action efficace requiert l'utilisation de la volonté. Que ce soit pour atteindre ses buts, pour changer des conditions existantes, pour construire ou pour créer, la volonté est nécessaire. En effet, nous avons besoin d'appliquer l’énergie de la volonté autant pour surmonter les obstacles et vaincre les difficultés que pour affronter l’opposition et parer à celle-ci.

Cela est tout aussi vrai pour les actions dites intérieures. Dans les domaines intérieurs, l’énergie la plus puissante qui sous-tend toutes les autres et qui les rend efficaces est la volonté. Mais si, partant de ce postulat évident, nous essayons d'arriver à comprendre clairement la nature, les qualités et l’utilisation correcte de la volonté, nous nous trouvons dans l’embarras. La psychologie moderne apporte peu d’éclairage sur ce sujet vital et si important; elle a généralement ignoré ou négligé ce pouvoir et cette fonction centrale de l’être humain. Si nous nous tournons vers la philosophie pour définir la Volonté, nous constatons qu’elle offre des points de vue variés et contradictoires. Le grand nombre de discussions sur la liberté - ou la non-liberté - a obscurci ou laissé à l’arrière-plan les considérations fondamentales portant sur la nature de la volonté, son utilisation et l’application éventuelle des techniques qui lui sont propres.

Toutefois, il est heureux, comme c'est le cas pour l’électricité, qu'il ne soit pas nécessaire de connaître la nature essentielle de la volonté pour devenir conscients de sa réalité et de son pouvoir, et pour être capable de l’utiliser. La volonté est quelque chose dont nous avons une expérience directe et une conception de base; elle est une de ces notions évidentes en soi, ne nécessitant aucune preuve ou aucune démonstration. Elle peut être comparée à la conscience et à l’expérience esthétique. La conscience intuitive et l’appréciation de la beauté sont, avant tout, des capacités ou des dons indépendants de toute théorie esthétique. Il en est de même pour l’éveil de la conscience éthique et pour son fonctionnement. La conscience morale, l’intuition du bien chez un être humain peuvent être considérées comme indépendantes de toute formulation de normes, de codes ou de théories de la moralité. Il en est ainsi pour la volonté.

Nous pouvons, par conséquent, partir de ce fait fondamental que nous savons que nous sommes des êtres “de volonté” capables, non seulement de connaître, de sentir, d’imaginer, et d’aimer, mais capables aussi de vouloir: à partir de cette prémisse, nous pouvons chercher comment arriver à mieux nous servir de cette habileté ou de ce don précieux. La première condition est de reconnaître clairement des différentes phases ou les différents stades de la volonté. Ils peuvent être énumérés comme suit :

1. Le dessein, le but ou l'objectif, de même que son évaluation et sa motivation.

2. La délibération et la considération.

3. Le choix du but ou de l’action et la décision.

4. L’affirmation. L'expression de la volonté d’accomplir ce dessein.
Commandement - Utilisation de l’impératif - (Qu’il en soit ainsi).

5. La planification. L'établissement d’un programme d’action défini. - Le choix des moyens pour en exécuter les différentes étapes (planification à court et à long terme).

6. L’exécution. La mise en mouvement et la direction des diverses énergies nécessaires pour matérialiser le plan, par l’utilisation des techniques appropriées.

1. Le dessein

Ces six étapes sont comme les maillons d’une chaîne; les actes de volonté importants justifient une exécution attentive de chacune des étapes, mais dans beaucoup de situations pratiques, certaines étapes requièrent moins de temps et d’attention.

La caractéristique première ou principale d’un acte de volonté est l’existence d’un dessein à réaliser, une vision claire d’un objectif ou d’un but à atteindre. Mais cela en soi n’est pas suffisant. Le dessein et le but doivent être évalués, et nos motifs doivent être examinés. Nous devons essayer de devenir conscients des motifs inconscients autant que de ceux qui sont peuvent être plus facilement reconnus. Cet examen minutieux est important, car il en résultera une récognition beaucoup plus profonde de ce que nous avons l’intention de faire, et il aidera également à mobiliser l’énergie psychologique qui doit être mise en mouvement pour qu’un objectif se réalise. A moins que la dynamique du motif soit adéquate et utilisée, il pourrait ne pas y avoir suffisamment d'énergie pour mener le dessein à bien. Celui-ci demeurera à l’état de rêve, ou d’idée académique; il ne sera jamais pleinement ou vraiment mené à bien. En d’autres mots - “il ne lèvera jamais de terre”.

2. La délibération

La délibération implique cinq étapes : le débat, la discussion, la considération, la réflexion, la méditation. Dans le contexte actuel, la délibération comprendra l’examen et l’évaluation des motifs. Les motifs sont reliés à l’impulsion pour l’action, mais celle-ci dépend à son tour des objectifs et de leur évaluation. L’honnêteté envers nous-mêmes est ici nécessaire pour découvrir les vraies impulsions qui nous poussent à l’action. Il est si facile de se leurrer à cet égard parce que, souvent, les désirs personnels et les impulsions inconscientes se déguisent sous des motifs pseudo-rationnels ou idéalistes. La conscience de ces erreurs possibles et la discrimination quant à nos motivations sont essentielles car, lorsque la volonté est employée pour des desseins séparatifs et égoïstes, elle a des effets destructeurs, et, dans ces conditions, plus la volonté est forte, plus les résultats sont néfastes.

Ce danger est si réel que tout enseignement sur le développement de la volonté devrait commencer par ce sérieux avertissement. On devrait aussi comprendre que les effets destructeurs de la volonté employée égoïstement n’affectent pas seulement les autres, mais réagissent inévitablement tôt ou tard sur celui qui les a provoqués. Il est une loi inexorable de cause à effet, basée sur le principe d’harmonie et d’équilibre, selon laquelle l’effet de chaque action retourne, comme un boomerang, vers celui qui en a été la cause. Ceci dit, l’entraînement de la volonté n’est pas seulement justifié mais des plus nécessaire. Souvent, ceux dont les motifs sont bons et justes ont une volonté faible et ne savent pas comment l’utiliser alors qu'une bonne volonté dynamique, une puissante “volonté de bien” chez de telles personnes est particulièrement nécessaire pour contrecarrer les effets du mauvais emploi de la volonté par beaucoup de gens à la volonté forte.

On peut arriver à découvrir ses propres motifs par une analyse de soi sincère, ce qui est, en fait, une forme de méditation réfléchie dirigée sur ce thème des motifs. Voilà un exemple intéressant de l’interaction et de la coopération de différentes sortes d’actions intérieures. La pratique de la méditation demande l’utilisation d’une certaine somme de volonté et la méditation, à son tour, nous aide à découvrir les motifs qui nous poussent à l’action et à reconnaître ceux qui sont bons et constructifs.

Mais il ne suffit pas d'avoir de bons motifs ainsi qu’un but qui ait pour nous une valeur positive et qui soit attrayant ou “magnétique”. Il doit être possible d'atteindre ce but et pour en juger, nous devons considérer soigneusement et avec réalisme la situation existante de même que les moyens dont nous disposons. A ce stade de délibération, nous devrions aussi considérer la nécessité et l’urgence relative des différentes séquences d’action possibles et les conditions qui font que la situation est spéciale ou unique. Tout ceci peut s'appeler une forme de méditation réfléchie.

3. La décision - le choix

L’étape de la décision peut être considérée comme l’aspect le plus spécifique ou le plus essentiel de la volition, l'acte de vouloir. Deux sortes de comportements opposés gouvernent la prise de décision. D’un côté, un grand nombre de personnes prennent même d'importantes décisions, telles que le choix d’un mari ou d’une épouse, ou la sélection d’une carrière, avec peu ou pas de délibération, leur choix étant déterminé presque entièrement par des motifs inconscients. La conception du déterminisme, c’est-à-dire la négation du pouvoir de choisir consciemment et librement, est basée sur l’observation de telles personnes. A l’autre extrême, se trouvent ceux qui se rendent compte que chaque décision ou chaque choix implique la possibilité de se tromper ou même de causer du mal. La responsabilité que cela entraîne nous effraie, nous rend péniblement perplexes, ou nous fait nous sentir coupables; ces personnes, par conséquent, tendent consciemment ou inconsciemment à éviter leur responsabilité et à rejeter sur les autres - sur un individu ou sur une autorité sociale ou collective - le fardeau de la décision. Cet abandon de sa volonté, cette impulsion à s’échapper, à fuir, explique un certain nombre de tendances actuelles décrites par certains écrivains, en particulier Eric Fromm dans son livre “Escape from Freedom” (Avon, New York, 1971).

Les décisions peuvent être prises de deux manières ou à deux niveaux. Le premier niveau résulte d’une délibération préalable, à la fin de laquelle nous pouvons voir clairement quelle est la meilleure voie à suivre ou quelle est la voie la plus avisée. Si la question n'est pas claire, nous pouvons choisir celle qui semble la plus judicieuse, sachant que nous ne devons pas nous laisser aller à ne pas choisir.

Quelquefois, une délibération rationnelle consciente semble ne conduire nulle part; il y a ou il semble y avoir tellement de facteurs incertains dans le choix à faire que nous nous sentons incapables d’arriver à une conclusion sûre. Dans ce cas, la seconde méthode qui permet d'arriver à une décision sur un plan plus élevé devrait être adoptée. Elle consiste dans le renoncement de la volonté personnelle consciente qui soumet le problème à un autre juge plus élevé, le Soi ou l'Ame. En termes religieux, ce processus est considéré comme la recherche de la volonté de Dieu. Cela implique l'utilisation de deux autres moyens d'action intérieure : l’invocation et la méditation réceptive. Il serait bon de consulter l’ensemble des cours précédents : tout ce qui touche ces deux sujets s’applique au problème de la prise de décision par cette méthode “plus élevée”.

L’obstacle principal aux prises de décision est que nous ne voulons pas renoncer à quelque chose. Ce refus peut être conscient ou inconscient et naître du désir fréquent de “manger le gâteau et en même temps de la garder ”. Mais il faut réaliser clairement et accepter le fait inévitable que chaque choix demande d’éliminer des alternatives et d’abandonner d’autres conditions et d’autres cours d’action. Même lorsqu’il s’agit de questions purement personnelles, il est nécessaire d'envisager des alternatives, d'en exclure et donc de renoncer à certaines choses. Tout ceci est nécessaire si nous voulons réussir à atteindre nos buts. Ceux qui veulent faire leur chemin dans le monde doivent choisir entre l’ambition et la paresse, entre gagner de l’argent et s’adonner aux plaisirs. Souvent, les gens pratiques et réalistes considèrent de telles options comme allant de soi, sans tellement y penser, mais ceux qui sont plus sensibles, plus versatiles et plus flexibles, sont souvent incapables ou encore refusent d’accepter ce “dur” fait et, tout en exécutant ce qu’ils ont décidé, ils ruminent et regrettent ce à quoi ils ont dû renoncer. Ils gâchent ainsi leur plaisir et ils diminuent leur efficacité. Pour rendre un choix plus facile et pour le faire plus volontiers et plus pleinement, il vaut mieux ne pas le poser en termes d’abandon ou de renonciation, mais plutôt en termes de préférence. C’est aussi une façon plus juste de désigner un choix véritable.


4. L’affirmation

La phase de la volonté qui devrait suivre immédiatement la décision est l’affirmation. Celle-ci semble être et est essentiellement une action simple mais, pour faire une affirmation efficace, plusieurs conditions sont nécessaires. La première condition est d'avoir une foi vivante et dynamique, pas simplement une “croyance”, mais une foi qui soit une conviction assurée. Ce genre de foi ne demande pas de preuves extérieures ; c'est un point auquel nous arrivons en nous-mêmes, et c'est, comme l’a si bien dit St-Paul : “la substance des choses espérées, l’évidence des choses cachées”.

L’acte de foi fondamental, l’acte le plus puissant est la foi en soi-même : Keyserling a insisté sur les implications supérieures de ce fait :

“Seule cette affirmation intérieure qu’on appelle la foi crée la décision qui “rend réel” le Soi dans l’existence phénoménale… C’est par la foi et par la foi seulement que la personnalité devient identique à ce qu’elle représente et, ainsi, elle devient le moyen d’expression de son être entier. En vertu de l’acte de foi, l’être et sa représentation, le sujet et l’objet, deviennent un. Ainsi, tous les rayons concevables qui émanent du Soi convergent en un seul point. Et si la foi ne se centre que sur ce Soi, alors, mais alors seulement, toutes les forces magiques du Soi deviennent capables de se manifester.”
(De la souffrance à la Plénitude, Paris, Stock)
La vraie foi est une réalisation intuitive qui puise sa force dans le Principe de la Divinité Essentielle. On peut dire, en fait, que sa force et son efficacité sont en proportion directe avec la vigueur et la persistance de la réalisation de notre Divinité. On peut dire aussi qu'elle est étroitement reliée au degré d’infusion de la personnalité par l’âme ou au degré d’union entre l’âme et la personnalité.

La seconde condition de l'affirmation peut s’appeler le commandement ou la déclaration. C'est l'utilisation du mode impératif avec une autorité assurée. Il s'exprime par le mot latin “fiat” ou la phrase : “Qu’il en soit ainsi”. L’intensité ou le “voltage psychique” de cette affirmation détermine le degré et l’étendue de son efficacité.

La technique de l’affirmation, outre l'acte fondamental de commandement ou de déclaration, requiert la répétition fréquente, pour renforcer sa puissance, puis pour neutraliser et surmonter les facteurs opposés ou les facteurs de résistance. L’affirmation provoque souvent une réaction contraire ; ceci doit être prévu, nous devons y résister calmement et la surmonter sans découragement ni ressentiment, par une réitération persistante de l’affirmation. Cette pratique développe la capacité d’assumer et de maintenir une attitude affirmative constante qui assure le succès de la phase suivante de l’application de la volonté : son exécution.

Ici, nous devrions mettre l’accent, encore une fois, sur le fait que ces techniques ne doivent pas servir à des fins matérielles ou égoïstes mais devraient être considérées comme faisant justement partie de l’accomplissement efficace de notre dessein spirituel le plus élevé, et aussi comme faisant partie intégrante du travail pour le bien de l’ensemble. Des affirmations spécifiques peuvent être utilisées selon les buts visés, comme on le verra dans la prochaine section. Dans la méditation créatrice, l’affirmation est un facteur essentiel de l’invocation ; elle fournit l’énergie dynamique nécessaire à l’efficacité de cette méthode d’approche spirituelle.

Les deux autres phases de la volonté - la planification et l’exécution - seront traitées dans le prochain cours car elles sont reliées à l’un des sujets qu'il étudie - la manifestation ou l’expression extérieure.


* * *

L’INVOCATION ET L’ÉVOCATION

Nature et technique de l’invocation

La signification étymologique du terme invocation est la suivante: “faire descendre”, “appeler à l’intérieur”. C'est essentiellement une requête, un recours à quelque chose de plus élevé, en demandant une aide ou une intervention. D’une façon générale, on pourrait dire la même chose de la prière, et pourtant, il y a une différence fondamentale entre les deux. Dans son sens spécifique et défini, la prière (comme on l'explique dans le cours IV), est l’approche “du coeur” et elle implique l’utilisation de la fonction du sentiment. L’invocation, par contre, est une action intérieure qui inclut et combine l'utilisation de toutes nos fonctions intérieures. C'est une activité simultanée du mental (méditation), des sentiments (prière), de l’imagination (visualisation) et de la volonté (affirmation). Il est évident que notre être entier lorsqu’il accomplit correctement cette action globale et synthétique, donne à l’invocation une puissance infiniment plus grande et plus riche que lorsqu’il utilise une activité intérieure.

Une action si complexe n’est certes pas facile; en fait, elle est très difficile et demande beaucoup d’entraînement en plus d'une utilisation définie de techniques spéciales. Mais le temps et l’énergie dépensés à acquérir la capacité d'invocation sont bien rétribués par ses effets puissants et bénéfiques et, comme bien d’autres talents, cette acquisition une fois développée, demeure permanente.

L’invocation étant une synthèse de différentes activités, il est nécessaire d’apprendre, avant tout, la technique de chaque activité séparément, ainsi que nous l’avons fait dans les cours précédents, tout en gardant présent à l’esprit, dès le début, le but final à atteindre. L’étape suivante est d’essayer, graduellement, d’utiliser deux méthodes ou techniques à la fois puis, finalement, de les utiliser toutes ensemble.

Pour illustrer ces phases d’une façon plus claire, appliquons-les à l’utilisation de la “Grande Invocation” qui se trouve à la page 13. Celle-ci se prête particulièrement bien à ce propos parce qu’elle fait appel directement aux trois aspects principaux de la Divinité qui sont présents également dans l’homme : la Lumière, l’Amour, la Volonté et les incorpore spécifiquement.

Le premier stade d’entraînement consiste à prendre la Grande Invocation toute entière comme sujet de méditation réfléchie et réceptive. Cela demande de prendre chaque strophe, à tour de rôle, et de réfléchir à la signification de chaque mot, puis à celle de chaque ligne. En commençant par la méditation réfléchie, nous trouvons, par exemple, dans la première stance, les mots : “Dieu”, “Lumière”, “Pensée”, “descende”. Chacun de ces mots offre une bonne stimulation et un défi à la pensée; celle-ci pourra y trouver une source de réflexion inépuisable. Des mots aussi mobilisateurs se retrouvent dans toute l’Invocation. Après la méditation réfléchie ou en alternance avec elle, nous pouvons nous engager dans une méditation réceptive. Pour cela, on peut reprendre les mêmes mots et les mêmes phrases et les tenir présents et vivants dans notre conscience, dans un profond silence intérieur, en essayant de devenir réceptifs à leur signification essentielle. Ce que nous essayons d’atteindre est une perception intuitive, une saisie synthétique résultant quelquefois en une fusion, une identification momentanée avec la réalité ainsi contemplée, de sorte que nous nous sentons pénétrés par elle et, même, que nous devenons, à ce moment, Lumière, Amour ou Volonté.

Une telle expérience intérieure est joyeuse. Elle nous donne une forme d'expansion de la conscience, le sentiment de vivre plus pleinement. Cette expansion, nécessairement fugitive ou temporaire, éveille par conséquent en nous un ardent désir de la renouveler et l’aspiration à ce que cette expérience soit plus fréquente, plus permanente et plus complète. Elle avive nos sentiments et l’activité de notre “coeur”. Il existe d’autres facteurs qui éveillent également ces aspirations en nous: par exemple, la prise de conscience des besoins urgents de l'humanité qui réclame Lumière, Amour et unification de la volonté humaine avec le Dessein et la Volonté de Dieu. Ici aussi l’utilisation de l’imagination entre en jeu. Par la visualisation, en construisant une image vivante des effets transformateurs et transfigurants de la descente des énergies supérieures sur la Terre, nous pouvons intensifier grandement notre utilisation de l’Invocation en tant que prière.

Vient ensuite l’utilisation de la volonté. La prise de conscience que nous avons une volonté et que c’est un privilège ainsi qu’un devoir de l’utiliser correctement, la prise de conscience que chacun de nous est essentiellement une volonté - une volonté intelligente et aimante - nous pousse à utiliser cette volonté dans l’invocation. Nous voulons que ce que nous invoquons puisse triompher et puisse devenir une réalité glorieuse, ici, sur Terre. Nous affirmons, nous commandons “que cela soit” avec toute l’énergie que nous avons et toute l'énergie que nous pouvons éveiller. Dans la Grande Invocation, cette affirmation est réitérée dans la répétition du mot “Que” - “Que la Lumière descende sur la Terre”.

Une autre façon de nous exercer à utiliser les différentes fonctions ou les différentes sortes d’action intérieure en relation avec la Grande Invocation est de dire chaque strophe avec l’activité qui lui est directement associée; par exemple, dire la première strophe avec l’énergie mentale et, en même temps, visualiser la Lumière; de même pour la seconde strophe, utiliser l’énergie du coeur; ensuite, dire la troisième strophe avec l’énergie de la volonté ; puis, dire la quatrième strophe et la ligne de conclusion, avec toutes les énergies combinées.

Les quatre activités intérieures, quoique différentes et distinctes, sont intimement reliées et chacune d’elles stimule et facilite l’utilisation des autres. Par conséquent, après avoir appris l’utilisation efficace de chacune de ces activités séparément - et même en le faisant - il nous sera graduellement plus facile de les combiner, jusqu’à ce que nous soyons capables de les fusionner complètement en un acte unifié et synthétique d’invocation.

Cette façon inclusive de pratiquer l’invocation nous aide à éliminer les imperfections qui rendent les méthodes individuelles si peu efficaces ou encore sans effet. Dans la méditation par exemple, on peut se contenter de simplement penser au sujet que l'on traite et accomplir un exercice purement intellectuel qui ne produira aucun autre effet. De son côté, la prière peut devenir machinale et superficielle ou n'être qu’une agréable effusion sentimentale qui “s’évapore” sans inciter à l’action.

Voici d’autres moyens d’augmenter l’efficacité de l’Invocation :

1. La dire à haute voix chaque fois qu'il est possible de le faire. Cela permet d'y ajouter le pouvoir du son et aide à maintenir l’attention entièrement concentrée.

2. La prononcer lentement. Ceci donne le temps nécessaire pour réaliser consciemment la signification de chaque mot et celle de chaque phrase.

3. Faire une pause entre chaque strophe, dans le même but.

4. Mettre l’accent sur les mots “sur Terre”, les prononcer en utilisant spécialement l’énergie de volonté. Ainsi, nous nous assurons que les qualités ou les énergies invoquées sont descendues et utilisées efficacement dans le monde.

Il y a deux moyens de diriger les énergies descendantes ou plutôt deux secteurs concentriques d’application de ces énergies : l’individuel et le général ou l'universel. L’utilisation individuelle de ces énergies n’est pas seulement permise mais peut être considérée comme un devoir. Chacun de nous est une cellule vivante dans le grand organisme de l’humanité et les réalisations de chacun contribuent nécessairement aux réalisations de l’ensemble. Par conséquent, nous devrions utiliser l’Invocation pour nous-mêmes aussi bien que pour l’ensemble, dans le but d’infuser nos personnalités (symbolisées par le mot “terre”) de lumière, d’amour et de pouvoir spirituel. La régénération de la personnalité qui s’en suivra la rendra apte à devenir un instrument efficace pour l'utilisation des moyens d'action suivants: le Rayonnement et l’Expression Extérieure.

L’utilisation générale de l’Invocation pour le bien de l’humanité toute entière, peut se faire de trois façons :

1. Individuellement, chaque personne la disant seule, mais au nom de tous.

2. Dans les rencontres de groupe où les avantages bien connus de l’action unifiée et simultanée sont utilisés.

3. Comme groupe s’unissant subjectivement à d’autres groupes qui s’adonnent au même service spirituel intérieur. Ceci peut s’accomplir de deux façons qui ont avantage à être combinées :

a. En s’unissant mutuellement avec des amis d’une façon définie. La plus efficace de ces relations intérieures est la liaison triangulaire avec deux autres personnes qui, par la visualisation de lignes de Lumière et d’Amour, créent le triangle. Si l'on a formé plusieurs de ces triangles, nous pouvons les “voir” reliés en un réseau de lumière et de bonne volonté.

b. En s’unissant avec toutes les personnes, connues et inconnues qui utilisent la Grande Invocation partout dans le monde. Ces personnes sont nombreuses, car la Grande Invocation a été traduite en plus de 60 langues et son usage s’étend continuellement partout dans le monde. Dans ce groupe plus grand, nous pouvons nous relier plus particulièrement avec le Groupe de Méditation pour le Nouvel Age qui peut constituer un centre particulier, un point focal où la Grande Invocation est utilisée fréquemment. Dans tous ces efforts de groupe, nous appliquons le Principe de l’Unanimité, principe qui ne fait pas qu'apporter une direction et un point focal, mais qui multiplie l’efficacité de l’action unanime.

L’utilisation fréquente et persévérante de l’invocation nous permet de développer l’attitude intérieure constante qui lui est associée. Ainsi toute notre vie peut graduellement devenir elle-même une “invocation” vivante, c’est-à-dire que, quoi que nous fassions, nous la menons avec un esprit dédié et invocatoire.

L’évocation

L’évocation - dans le sens étymologique “d’inspirer”, “d’éveiller” - est la réponse venant “d’en haut”, la “réponse” à la demande invocatoire. Une telle réponse est certaine et nous pouvons compter sur elle avec certitude, car elle est déterminée par la Loi universelle et infaillible de Cause à Effet.
Il se peut que la réponse soit difficile à reconnaître. Elle nous vient souvent d’une façon tout à fait imprévue et indirecte; elle peut aussi ne pas être immédiate. Alors que l'évocation, à ses débuts, peut être considérée comme étant essentiellement instantanée, une “action réflexe” immédiate du Pouvoir invoqué et sa manifestation dans notre conscience et dans le monde extérieur peut souvent être retardée ou être indirecte; par conséquent, il peut nous arriver de ne pas percevoir que c'est notre invocation qui en est la cause.

Ce qui concerne la méditation réceptive dans le cours III peut aussi s’appliquer à la reconnaissance de la réponse évoquée ; on trouvera que les mêmes causes d’erreur et les mêmes difficultés ou obstacles peuvent se reproduire. Parfois, même si l’invocation provenant de notre personnalité est sincère et correctement motivée, la réponse reçue peut dévoiler des aspects de nous-mêmes qui nous déplaisent, ou encore cette réponse peut nous demander des engagements qui nous font peur ou que nous ne voulons pas prendre. Comme cela se passe si souvent dans notre vie quotidienne, nous désirons quelque chose mais nous hésitons à nous donner les moyens nécessaires pour l'obtenir. Nous trouvons qu'on nous demande trop. De telles réactions sont inhérentes à la nature humaine, mais nous devrions reconnaître qu’elles sont erronées et, par conséquent, nous devrions les éliminer. C’est alors que les énergies évoquées pourront affluer en nous et se manifester librement. Nous pouvons être sûrs que les énergies supérieures produisent des effets bénéfiques en nous-mêmes et dans le monde et que leurs proportions dépassent de beaucoup les inconforts temporaires qu’elles peuvent causer. Ces réactions, cependant, ne se produisent pas toujours : souvent l’influx de lumière, d’amour et de pouvoir est immédiat et balaie facilement toutes les entraves. Lorsque cela arrive, notre tâche est d’absorber les énergies évoquées et d’en faire le meilleur usage possible en les rayonnant et en les exprimant sous forme d’actions extérieures.

 

L’invocation d’En Haut

En général, l’invocation d’En Haut n’est pas reconnue pour ce qu’elle est, mais elle mérite pourtant ce terme. C'est l’appel, l’attraction qui vient du Soi, ou d’une autre Source Elevée “dans”, ou “hors” et “au-dessus” de notre personnalité consciente. Sa manifestation la plus immédiate et la plus simple est par la “voix de la conscience” qui nous appelle à suivre des formes de conduite plus élevées, à reconnaître certaines valeurs éthiques et à y adhérer. Cet appel est présent en chaque être humain, même en ceux qui sont devenus criminels ou qui sont mentalement perturbés* ; la différence entre ceux-ci et les personnes d’une plus haute intégrité réside dans le degré d’obéissance et de désobéissance à cette “voix de la conscience”. Là réside le privilège et le fardeau de notre liberté intérieure.

 


* Ceci a été très bien traité par le psychiatre français Henri Baruck dans son livre Psychologie Morale, Expérimentale, Individuelle et Sociale, Presses Universitaires de France, Paris, 1945.

Les narrations ou récits d’expériences religieuses parlent souvent d'un “appel” de Dieu ou d'une “attraction” venant d’un certain Pouvoir Supérieur. Cela est parfois à l'origine d'un “dialogue” entre l’homme et cette “Source Supérieure”, dialogue dans lequel chacun des deux interlocuteurs, à tour de rôle, invoque et évoque l’autre. Dans certains cas, l’attraction d’“en haut” prend la forme d’une demande impérative, qui peut parfois être ressentie comme une persécution. Ceci a été vivement exprimé par Francis Thompson dans son poème “La meute du ciel”.

Une bonne description de “l’appel” d’un Principe supérieur a été donnée par un homme de science qui se déclarait agnostique, le psychologue Carl G. Jung. Voici quelques extraits de son livre “l’Intégration de la Personnalité” (Kegan Paul, Londres, 1940, pp. 291-296.)

“Qu’est-ce qui, en dernière analyse, incite un homme à choisir son propre destin et à s’élever ainsi hors de son identification inconsciente avec la masse, comme on se libère d’un banc de brume ?… C’est ce qu’on appelle la “vocation”… Celui ou celle qui a une vocation entend la voix de l’être intérieur ; il est appelé… Le “démon” de Socrate est un cas historique…

Avoir la vocation signifie, dans son sens original, être guidé par une voix. Nous en trouvons les exemples les plus clairs dans les Confessions des prophètes de l’Ancien Testament. Et ceci n’est pas seulement une ancienne manière de s’exprimer, tel que démontré dans les confessions de personnalités marquantes de l’histoire telles que Goethe et Napoléon, pour ne mentionner que deux exemples familiers qui ne firent aucun secret de leur sentiment d’avoir une vocation. Maintenant, la vocation ou le sentiment d’avoir une mission n’est pas seulement la prérogative de grandes personnalités, mais appartient aussi aux humbles… Seul l’individu capable d’affirmer consciemment la puissance de cette vocation venue de l’intérieur, devient vraiment une personnalité… ”

* * *

LA GRANDE INVOCATION

Du point de Lumière dans la Pensée de Dieu
Que la Lumière afflue dans la pensée des hommes.
Que la Lumière descende sur la Terre.

Du point d’Amour dans le Coeur de Dieu
Que l’amour afflue dans le coeur des hommes.
Puisse le Christ revenir sur Terre.

Du centre où la Volonté de Dieu est connue
Que le dessein guide le faible vouloir des hommes,
Le dessein que les Maîtres connaissent et servent.

Du centre que nous appelons la race des hommes
Que le Plan d’Amour et de Lumière s’épanouisse,
Et puisse-t-il sceller la porte de la demeure du mal.

Que Lumière, Amour et Puissance
Restaurent le Plan sur la Terre.

* * *

Section II

LA LOI DE L’APPROCHE SPIRITUELLE

La Loi de l’Approche Spirituelle telle que la perçoivent la plupart des gens se rapporte au domaine de la religion car ce domaine lui est étroitement associé. Jusqu’à un certain point, cette perception est fondée mais généralement, la religion se conçoit uniquement en termes de croyances, d’églises ou de sectes particulières, tandis que la Loi de l’Approche Spirituelle couvre un champ beaucoup plus vaste.

Est spirituel tout ce qui se rapporte au développement ou à la véritable progression de l’humanité, c’est-à-dire à son entrée dans la conscience plus élevée de la Grande Vie dont nous faisons partie. Ce que l’on appelait religion, dans le passé, avec son attrait émotionnel appelant l'humanité vers des idéaux supérieurs, vers des vérités plus subtiles et vers de meilleures façons de vivre, deviendra graduellement un processus plus scientifique. Ceci est nécessaire car, déjà, cet attrait émotionnel a perdu son emprise sur une large section de l’humanité, surtout en Occident où le développement mental de la majorité demande une présentation de la vie spirituelle qui n'est plus basée sur la foi, mais sur des lois qui peuvent être reconnues et qui satisfont aux exigences de l’intellect. Dans le passé, les Grands Instructeurs indiquaient à leurs disciples ce qu’ils devaient faire et ce qu’ils devaient penser pour suivre la voie d’évolution intérieure, mais une telle autorité n’est plus acceptable, et la libre pensée d’aujourd’hui demande une nouvelle approche de la vie subjective.

En effet, les progrès de notre civilisation nous ont permis de pénétrer dans de nombreux aspects subtils de la vie, de l’énergie et des phénomènes physiques. Le monde caché devient, pour nous, aussi réel que celui qui se déroule sous nos yeux, et, sans avoir recours aux services de la “religion”, nous commençons à nous éveiller à la réalité d’une grande “Vie” dans laquelle nous vivons, nous nous mouvons et nous avons notre être. Nous découvrons que l’évolution suit un modèle et que celui-ci ne peut être fortuit car il implique un plan, un dessein et également la présence d’un Architecte - une Grande Intelligence, une Grande Energie ou un Grand Etre - qui donne naissance et vie à ce Plan et le maintient en mouvement.

Cachée profondément en nous, il y a aussi une attraction profonde vers une forme de vie supérieure; cette impulsion profonde nous incite - tout comme la fleur se tourne naturellement vers le soleil - à nous tourner vers quelque chose de plus grand que nous-mêmes et à chercher à dépasser nos limites actuelles. L’action de cette force motrice intérieure n’est pas toujours évidente; il arrive parfois que cette force, cachée profondément dans les labyrinthes de la nature humaine, n’émerge que de façon déformée. Pourtant, bien peu nombreux sont ceux chez qui elle ne produit pas, éventuellement, tout comme le levain dans la pâte, une certaine forme de vie plus éclairée, que ce soit sous la forme d'une croyance spirituelle intérieure ou d'un service pratique extérieur.

Cette “force secrète” a été appelée le “mécontentement divin”, “la meute du ciel”, “l’impulsion évolutive”. Qu’importe le nom qu'on lui donne, la Loi de l’Approche Spirituelle est la force intrinsèque fondamentale qui gouverne cette impulsion dans la nature humaine. C’est dans la sphère qu’elle occupe que nous trouvons les nombreuses techniques de progrès spirituel, les pratiques propres aux différentes religions, les méthodes pour relier, dans la conscience, la vie extérieure et la vie intérieure, et les méthodes pour fusionner ce qui est matériel avec ce qui est spirituel, afin d'exprimer un “tout” nouveau et vital.

On devrait aussi comprendre que la Loi de l’Approche Spirituelle est une loi de développement qui fonctionne dans deux sens: d’un côté, l’humanité cherche à réaliser son potentiel par cette approche, de l’autre, la Vérité se découvre étape par étape, à mesure que s'accroît en l'homme sa capacité de compréhension. Un simple coup d’oeil sur l’histoire des différents peuples de notre planète nous le révèle. Il n’y a pas de civilisation qui n’ait eu son Grand Instructeur, il n'y a aucun peuple et même aucune tribu qui n’ait reçu une certaine forme de vérité intérieure, un certain symbolisme, certaines légendes ou sagas, certaines coutumes ou certains rituels qui ont établi un style de vie, qui ont présenté une vision, ou qui ont imposé des règles entraînant une meilleure façon de vivre. Là où ce développement s’est poursuivi, il y a eu progression ; là où une révélation s’est cristallisée et où les peuples se sont attachés à sa forme après que celle-ci soit révolue, la civilisation s’est détériorée, et d’autres peuples, dans d’autres parties du monde, ont repris le flambeau du progrès de l’humanité.

Voilà ce que signifie l’Approche Spirituelle. Les croyances, les églises et les nombreux moyens d’expression de la pensée ne sont que des méthodes d’approche, des voies choisies, stade après stade, et race après race. Dans ce sens, l’approche spirituelle n’est pas limitée; c'est, en fait, l’histoire de la vie humaine sur terre, car elle englobe sa progression depuis l’apparition des toutes premières formes de conscience jusqu’aux mondes de réalisation que peut nous réserver l'avenir.

C’est une vérité fondamentale d’affirmer que tout ce qui incite à aller de l’avant est spirituel de même que tout ce qui nous relie à notre prochaine expansion de conscience - à de prochains niveaux d'attitudes, à de prochaines réalisations, et à l’adoption prochaine de codes ou de règles de vie, peu importe combien humbles et matériels ils puissent sembler être à partir d'un état de conscience plus avancé. On a dit que les étapes fondamentales du développement de l’homme primitif ou celles des jeunes enfants sont des événements spirituels aussi sûrement que le sont les expériences divines des instructeurs spirituels de la race humaine; on dit aussi que les découvertes de la science sont des développements spirituels au même titre que les révélations intérieures les plus importantes qu’aient reçues les Grands Mystiques. En cela, nous constatons une fois de plus l’étendue immense et universelle de la Loi de l’Approche Spirituelle.

L’approche spirituelle se manifeste par la progression de la conscience - c'est la grande échelle lumineuse qui nous conduit, échelon par échelon, vers notre héritage spirituel. Chaque pas nécessite un effort et implique une croissance graduelle, mais l’impulsion intérieure, en nous tous, - l’“attraction” vers ce qu'on appelle “la Maison du Père” - nous incite à garder le pied ferme sur l’échelle lumineuse. Lorsque nous suivons cette impulsion par un effort continu, la joie devient notre récompense, car elle est elle-même la révélation de Dieu dans l'homme.

L’analyse suivante énumère des aspects plus spécifiques de la Loi de l’Approche Spirituelle et propose des pensées-semences propres pour développer en nous des attitudes et des actions qui la manifestent.

* * *

ANALYSE

I. Types d’approches

1. Descendantes
a. Révélations par l’intermédiaire des grands Instructeurs du Monde.
b. Révélations de la Vérité par d’autres moyens.

2. Ascendantes
a. Approche individuelle
- entre la personnalité et le Soi.
- entre l’individu et l’Univers ou l’Etre Suprême.
b. Approche de groupe
- rituelle ou approche par réunions spécifiques dans un but de prière, d’adoration ou de méditation.
- générale - approche de différentes croyances, de différents groupes idéalistes et de différents courants de pensée.

3. Horizontales
a. Approche entre individus.
b. Entre individus et groupes.
c. Entre groupes.

II. Techniques d’approche

Méthodes générales
1. L’aspiration.
2. La prière.
3. L’adoration.
4. La méditation.
5. L’invocation et l’évocation.

III. Qualités nécessaires

1. La consécration.
2. La récognition du monde des significations.
3. La réceptivité aux impressions spirituelles.
4. L’habileté à relier l’idée et l’idéal et à les traduire pratiquement sur le plan physique.


IV. Résultats

1. L’élévation du niveau de conscience.
2. Les interactions, les contacts, la communion.
3. L’assimilation des influences.
4. L’inspiration, l’illumination.
5. La joie.
6. La créativité.

V. Pensée-clé

“Approchez-vous de Dieu et Il s’approchera de vous”. (Jacques, IV, 8)

* * *

Lectures recommandées

Assagioli, Roberto M.D. L'Acte de volonté, Centre de Psychosynthèse de Montréal, (433 Boul St-Joseph Est, Montréal, P.Q. Canada H2J 1J6) 1987.

Capra, Fritjor. The Tao of Physics, Shamballa Publications, Boulder Colorado, 1975.

Davy, M.M. L'Homme Intérieur et ses Métamorphoses, Desclée de Brower, Paris, 1987.

Earth's Answer Edited by Lindisfarne Association, Harper and Row, New-York, 1977.

Ferrucci, Piero. La Psychosynthèse, Guide conceptuel et pratique de réalisation du Soi, Centre de Psychosynthèse de Montréal, 1985.

* * *

PLAN DE MÉDITATION

I. Alignement par :

1. La détente physique, émotionnelle et mentale.

2. L’aspiration.

3. La concentration mentale.

4. L’union et l’identification avec tous ceux qui pratiquent cette méditation partout dans le monde.

II. Consécration

Avec une intention claire, dire à haute voix ou en silence :

“Je me consacre, avec toutes les personnes de bonne volonté, à faire tout ce qui est en mon pouvoir pour manifester l'émergence d'un Age Nouveau basé sur la compréhension, la coopération et le partage, un Age où tous et chacun pourront découvrir et exprimer leur créativité et leur potentiel spirituel le plus élevé.”

III. Méditation sur la Loi de l'Approche Spirituelle

1. Dans un moment de réflexion, considérer la signification, la valeur et les implications de la Loi de l'Approche Spirituelle, à partir d’un ou de plusieurs éléments de l’Analyse (page 17) que vous choisirez d’approfondir durant ces deux mois.

2. Visualiser un symbole qui représente cette loi selon vous. (Ex.: Une échelle d'or montant de la Terre vers un Soleil radieux.

3. Elever vos pensées et maintenir une attitude réceptive à tout ce que vous pouvez entendre ou percevoir en provenance des régions supérieures ou plus subtiles.

4. Après cette période de réceptivité, essayer de formuler en mots toute forme d'impression que vous pourriez avoir reçue. Autant que possible, écrivez ce que vous avez reçu.

5. Réfléchir sur des moyens de manifester concrètement l’Approche Spirituelle dans votre vie et établir un plan d'action.

Dire la Grande Invocation (page 13) en maintenant votre concentration et votre intention.

6. Diffuser les énergies invoquées :
a. En répétant attentivement les mots “ Approche Spirituelle”.
b. En envoyant la forme-pensée de l'Approche Spirituelle sur des rayons de lumière dans toutes les directions.

IV. Affirmation

“Puissions-nous être aidés à accomplir notre part. ”.

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