Deuxième session - cours I
La loi des juste relations humaines
Cette Loi est particulièrement
liée au Nouvel Age et nous l'appliquerons aux problèmes
spécifiques de la période transitoire que nous vivons.
Certains de ces problèmes sont :
1. Les justes relations entre l'ancien et le nouveau. Ceci est un
aspect spécifique de relations plus vastes existant entre
: le passé, le présent et le futur, au sein de l'éternel
présent.
2. Les justes relations entre l'individu, les groupes auxquels il
participe et la Vie Une.
3. Les justes relations entre les nombreux groupes planétaires
et particulièrement entre les nations et les blocs de nations.
Nous devons également aborder la notion des relations dans
d'autres dimensions. De la même manière que nous développons
l'art ou la science des justes relations entre nous, êtres
humains, ainsi l'Humanité, en tant qu'entité, doit
développer son mode relationnel avec les règnes dont
le niveau de conscience est supérieur au sien et également
avec les règnes de la nature qui se trouvent au-dessous d'elle
sur l'échelle évolutive. La conception des relations
à établir ou à parfaire s'en trouve élargie
d'autant, mettant l'accent sur :
1. La fonction verticale et horizontale des relations.
2. La nécessité fondamentale pour l'Humanité
de s'aligner sur les "Pouvoirs Supérieurs", par
la prière, la méditation, l'invocation et toutes les
autres voies d'approches possibles.
3. Notre responsabilité envers les règnes inférieurs
de la nature.
En ce domaine, la science relativement nouvelle qu'est l'écologie
provoque une transformation de la pensée et des attitudes
occidentales. Le terme "écologie" fut tout d'abord
employé pour l'étude des interrelations entre les
organismes et leur environnement par le biologiste allemand Haeckel.
Maintenant, cet important concept se répand et révèle
l'interrelation continuelle existant entre l'homme et son environnement
et notamment ce rappel salutaire que nous modifions continuellement,
à nos risques et périls, le délicat équilibre
existant entre les créatures vivantes, y compris nous-mêmes.
Nous prenons conscience de tout ceci en grande partie grâce
au travail d'un grand nombre d'hommes et de femmes qui donnent leur
vie pour découvrir les merveilles du monde naturel ; ils
rapportent, de zones naguère inexplorées, des témoignages
qui révèlent le surprenant héritage terrestre
que nous partageons avec les autres règnes de la nature et
ils nous mettent face à cette réalité que toute
vie est liée. Ceci fait reculer les frontières de
notre conscience et évoque un nouveau sens de nos responsabilités
relationnelles.
L'impact des médias et particulièrement de la télévision,
élargit la conscience humaine d'une façon inconnue
jusqu'alors. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus être totalement
ignorants de ce qui se passe à l'extérieur de notre
petit environnement et, lorsqu'il se produit des tragédies
et des souffrances à une échelle mondiale, nous nous
identifions à ces situations comme jamais auparavant. Les
découvertes, souvent extraordinaires, de la science et, en
particulier, de l'astrophysique, ont également contribué
à cette expansion de conscience. Même les dangers des
radiations nucléaires, de la pollution, ont pour effet de
nous faire prendre conscience de l'unité du monde et du fait
que "l'homme n'est pas une île se suffisant à
elle-même".
Nous vivons dans un monde de réciprocité et avons
un but commun : l'avenir. Les citations suivantes mettent en relief
la réalité de notre interdépendance, à
l'intérieur de l'"Humanité Une".
"Dieu a fait une terre où nous ne sommes pas seuls,
une terre où ce que nous faisons affecte inévitablement
un cercle toujours plus grand. La gloire et la tragédie de
la terre sont que nous dépendons tous les uns des autres.
Nous bénéficions certainement de l'enchevêtrement
de nos destinées... Dans ce monde de réciprocité,
nous sommes tous bénéficiaires de bénédictions
que nous n'avons pas créées. Mais quel prix ne payons-nous
pas notre interdépendance sociale ! L'innocent souffre du
mal fait par les hommes, mal qui se répand comme une tache
noire dans l'étoffe de la vie. C'est vraiment tragique. Mais
l'autre alternative le serait encore davantage. Cela signifierait
que nous devrions être de petites âmes sans issues,
hermétiquement fermées, non seulement au mal réciproque,
mais aussi au bien réciproque. La société est
un don de Dieu à cette terre et notre implication mutuelle
peut encore être Sa suprême bénédiction".
(J.L. Liebman dans Peace of Mind)
"La société est un complexe de formes ou de processus,
où chacun vit et croît par interaction mutuelle, le
tout étant si unifié que ce qui s'accomplit en un
point affecte tout le reste. C'est un vaste tissu d'activités
réciproques, différenciées en d'innombrables
systèmes, certains d'entre eux tout à fait distincts,
d'autres moins faciles à déterminer et tous tellement
enchevêtrés que nous voyons des systèmes différents
selon le point de vue que nous adoptons."
(Charles H. Cooley dans The Social Process)
Ces conceptions sont assez récentes et doivent encore être
"digérées" par la grande majorité.
Elles doivent se traduire dans des formes de vie qui seront le Nouvel
Age. C'est notre tâche à tous et toutes et l'une des
fonctions particulières de la méditation créatrice
pour l'ère nouvelle.
L'un des grands défis de notre époque est que nous
tirions un juste avantage de ces nouvelles révélations
ainsi que de ces moyens et méthodes destinés à
nous aider à améliorer notre qualité de vie
et notre efficacité. Tout cela constitue un domaine d'application
des justes relations, afin que nous soyons les maîtres de
ces moyens et non leurs esclaves. Une relation juste entre le temps
et l'énergie, par exemple, peut-être une pensée-semence
utile.
Les justes relations peuvent également être prises
en considération dans un domaine différent mais tout
aussi important, celui de la méditation et de la prière
notamment sous les aspects suivants :
Þ L'intégration de nos différents constituants
pour en faire un tout cohérent (les émotions, le mental,
la volonté).
Þ La fusion du coeur et du mental dans notre approche spirituelle.
Þ La liaison entre la conscience inférieure et la conscience
supérieure.
Þ Une juste évaluation et un équilibre des besoins,
des objectifs, des impulsions et du potentiel, à la fois
à l'intérieur de l'individu et dans sa relation avec
la famille humaine.
Ce ne sont là que de brèves suggestions pour une réflexion
dans un domaine presque illimité et chacun devra travailler
sur l'aspect individuel des relations. Par ailleurs, nous devrions
tous reconnaître le besoin urgent que s'établissent
de justes relations au niveau mondial. Ceci devrait être l'une
de nos plus grandes formes de service.
Pour ce qui est du plan de méditation créatrice suggéré,
les divers éléments en ont déjà été
expliqués. Ils sont légèrement modifiés
ici parce que, en méditant sur les caractéristiques
et tendances du Nouvel Age, il est juste de suivre le processus
naturel de descente des énergies, depuis leur origine : le
niveau des idées, jusqu'à la construction des formes-pensées
qui leur correspondent, leur radiation et leur expression à
tous les niveaux de la vie quotidienne.
Ceci signifie qu'ayant élevé notre conscience le plus
haut possible, nous devons l'y maintenir pendant un moment, ouverte
aux idées et impressions disponibles à ce niveau.
Alors, si nous avons capté un concept nouveau lié
au thème de la méditation, nous le portons au stade
réflexif. Là, nous l'"habillons" de notre
pensée et de nos sentiments, c'est-à-dire que nous
construisons sa forme-pensée, nous essayons de l'énergiser
et, de cette façon, nous aidons à l'établir
dans le monde.
Au cours de la deuxième année, nous étudions
trois thèmes : l'entraînement à la conscience
de soi, les caractéristiques et tendances du Nouvel Age,
les Lois et Principes du Nouvel Age. Il nous faut donc avoir un
choix de sujets sur lesquels se focaliser, mais la loi ou le principe
approprié, ainsi que la caractéristique du Nouvel
Age, doivent rester les thèmes principaux. L'entraînement
à la Conscience de Soi dont il est question dans chaque chapitre,
doit également être inclus dans le programme de méditation
mais à un moment différent de celui qui est consacré
à la méditation créatrice pour le Nouvel Age.
Il est utile de préparer son esprit en lisant quelque chose
du même ordre que le thème de la méditation
avant d'en commencer la pratique. Cela mettra en route les mouvements
de pensée appropriés et évoquera l'énergie
de notre enthousiasme et de notre aspiration.
La méditation devrait être concise et concentrée
afin de lui conserver un véritable dynamisme créateur
qui se perdrait si l'on prolongeait trop ses différentes
étapes. De 15 à 20 minutes devraient suffire pour
la méditation en entier.
Finalement, si nous pouvons établir un rythme dans la pratique
de la méditation, une ou deux fois par semaine (et plus si
c'est possible) nous sommes certains de contribuer à établir
un "processus de construction mondiale" sur les niveaux
intérieurs et à manifester une créativité
spirituelle qui peut vraiment aider la réalisation sur Terre
de la pleine beauté du Nouvel Age.
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