Le but de l'oeuvre transmise à Alice Bailey
Les initiés
Le but de l'oeuvre transmise à Alice Bailey
Alice Ann Bailey (A.A.B)
Elle est née en 1882 à Manchester en Angleterre,
dans une
famille aisée. Elle a un premier contact avec son propre
Maître,
le Maître K.H. à l'âge de 15 ans. Lors d'un
voyage en Inde,
elle fait la connaissance d'un pasteur avec lequel elle se marie
plus tard aux Etats Unis et a trois filles. Son mari se révèle
progressivement caractériel et même brutal. Elle doit
s'en
séparer et découvre alors des conditions matérielles
très difficiles, devant travailler dans une usine de boîtes
de sardines.
Elle rencontre Foster Bailey en 1919 avec lequel elle se remarie
et mène une vie stable. Elle est contactée par le
Maître D.K. pour le travail important décrit ci-après.
Elle a une activité dans l'ashram de son propre Maître
et fait de nombreux voyages et conférences.
Elle s'éteint en 1949 quelques temps après avoir terminé
la mise en forme et la diffusion de l'oeuvre du Maître D.K.
Le Maître de Benjamin Creme a indiqué qu'elle était
une initiée du 3ème degré, de rayon d'âme
2, de rayons de personnalité 1, de corps mental 1 et de corps
astral 2.
Comment l'oeuvre a été transmise
Le détail de la prise de contact et le processus de transmission
par télépathie supérieure a été
décrit de manière détaillée et sans
équivoque par Alice Bailey elle-même dans son "Autobiographie
inachevée". Alice Bailey indique qu'elle avait été
contactée par son propre Maître (pas le Maître
D.K. mais le maître K.H.) lorsqu'elle avait quinze ans, en
1897:
J'étais assise à lire dans le salon. La porte s'ouvrit
et entra un homme de grande taille, vêtu à l'européenne,
(vêtements très bien coupés, je m'en souviens),
mais avec un turban sur la tête. Il s'avança et s'assit
à mes côtés. J'étais si pétrifiée
par la vue du turban que je ne pouvais sortir un son ni demander
ce qu'il faisait là. Alors il commença à parler.
Il me dit qu'il était prévu un travail que je pourrais
faire dans le monde, mais que cela demanderait que je change considérablement
mes dispositions; je devais cesser d'être une petite fille
aussi déplaisante et je devais essayer d'obtenir un certain
degré de maîtrise de moi-même. Ma future utilité
pour lui et pour le monde dépendait de ma capacité
à me prendre en main et d'opérer un changement. Il
me dit que si je pouvais obtenir une réelle maîtrise
de moi-même, on pourrait me faire confiance et qu'alors je
voyagerais par le monde entier et verrais beaucoup de pays, "accomplissant
le travail de votre Maître tout le temps". Ces mots ont
résonné à mes oreilles sans cesse depuis lors.
Il souligna que cela dépendait entièrement de moi
et de ce que je pourrais et voudrais faire immédiatement.
Il ajouta qu'il prendrait contact avec moi à des intervalles
de quelques années.
Elle devait découvrir en 1918 seulement l'identité
du Maître K.H. en voyant son portrait à la Société
théosophique.
Le 19 novembre 1919, elle est contactée cette fois-ci par
le Maître D.K. ; voici ce qu'elle dit:
[...]J'entendis une voix qui disait: "Il y a des livres qu'on
désire voir écrire pour le public. Vous pouvez les
écrire; voulez-vous le faire?" Sans un instant d'hésitation,
je dis: "Certainement pas. Je ne suis pas une de ces damnées
psychiques et je ne veux être entraînée à
rien de ce genre"
. J'étais sidérée de m'entendre moi-même
parler à haute voix. La voix poursuivit, disant que les gens
sages ne profèrent pas de jugements hâtifs, que j'avais
un don particulier pour la télépathie supérieure
et que ce qui m'était demandé ne revêtait aucun
aspect de psychisme inférieur. Je répliquais que peu
m'importait, que je ne m'intéressais à aucun travail
de nature psychique. La personne invisible qui me parlait si clairement
et si directement dit alors qu'elle me donnait le temps de réfléchir,
qu'elle n'attendait pas ma réponse maintenant, qu'elle reviendrait
dans trois semaines exactement pour savoir ce que j'avais décidé.
[...] Je n'y pensai jamais, mais bien sûr, à la fin
des trois semaines, j'entendis de nouveau la voix un soir, tandis
que j'étais assise dans mon salon après avoir envoyé
les enfants au lit.
De nouveau, je refusais, mais celui qui parlait me pria de reconsidérer
la chose pendant deux semaines et de voir alors ce que je pouvais
faire.
Cette fois, je me sentais curieuse, mais pas le moins du monde convaincue.
Je voulais bien essayer pendant deux semaines ou un mois et décider
ensuite de ce que je ressentais à ce sujet. Ce fut pendant
ces quelques semaines que je reçus les premiers chapitres
de "Initiation Humaine et Solaire".
Alice Bailey a décrit parfaitement le mécanisme de
la transmission:
[...] Je garde le plein contrôle de tous mes moyens de perception
et il n'y a rien d'automatique dans ce que je fais. Simplement j'écoute
et j'écris les mots que j'entends; j'enregistre les pensées
qui sont déposées, une à une, dans mon cerveau.
Je ne fais aucun changement entre ce que je donne au public et ce
qui m'a été donné, si ce n'est que j'adoucis
l'Anglais et que je remplace un mot peu usité par un autre
plus clair, prenant toujours soin de conserver le sens tel qu'il
est donné. Je n'ai jamais rien changé à ce
que le Tibétain m'a donné. Si je l'avais fait, ne
serait-ce qu'une fois, Il ne m'aurait plus rien dicté. Je
veux que cela soit très clair. Je ne comprends pas toujours
ce qui est donné. Je n'y adhère pas toujours. Mais
je transmets tout honnêtement et, alors, je découvre
que cela a un sens et évoque une réponse intuitive.
Partout, ce travail du Tibétain a grandement intrigué
les gens et les psychologues. Ils contestent ce qui est la cause
du phénomène et ils déduisent que ce que j'écris
provient probablement de mon subconscient. Selon Jung, m'a-t-on
dit, le Tibétain est mon soi supérieur personnifié
et A. A. Bailey en est le soi inférieur. Un de ces jours
(si j'ai jamais le plaisir de le rencontrer) je lui demanderai comment
mon soi supérieur personnalisé peut m'envoyer des
colis de divers endroits de l'Inde, car c'est ce qu'il a fait."
Après un mois, craignant de tomber malade et de laisser
seuls ses trois enfants, elle refuse de poursuivre. Le Tibétain
lui conseille d'entrer en contact avec le Maître K H. qui
la rassure et lui dit qu'elle n'est pas en danger ni physiquement
ni mentalement, qu'elle a là l'opportunité de faire
un travail de grande valeur, et qu'il n'a pas l'intention de la
transférer dans l'ashram du Maître D.K. Le travail
reprend donc.
Alice Bailey donne encore des précisions sur le mode de
transmission :
Au début de mon travail pour le Tibétain, je devais
écrire à des heures régulières et c'était
une dictée claire et précise. C'était donné
mot à mot, de telle sorte que je puisse affirmer qu'indubitablement
j'entendais une voix. On peut donc dire que j'ai commencé
par une technique de claire audience : mais très vite je
découvris que comme nos pensées étaient en
harmonie, cette technique n'était pas nécessaire et
que, si je me concentrais assez, si mon attention était concentrée
adéquatement, je pouvais enregistrer et écrire les
pensées du Tibétain qu'il exprimait et formulait soigneusement
telles qu'il les introduisait dans mon mental. Ceci exige que soit
atteint et conservé un point d'attention intense et concentré.
C'est presque semblable à la capacité que l'étudiant
avancé en méditation peut démontrer pour maintenir
son point extrême d'attention spirituelle au degré
le plus élevé possible. Cela peut être fatiguant
dans les premiers temps, quand on essaie probablement trop fort
de bien faire, mais après c'est sans effort, et le résultat
est la clarté de la pensée et la stimulation qui a
un bon effet physique.
Aujourd'hui, comme résultat de vingt-sept ans de travail
avec le Tibétain, je peux entrer en relation télépathique
avec lui sans la moindre difficulté. Je peux et dois préserver
mon intégrité mentale tout le temps; je peux toujours
discuter avec lui s'il me semble en tant qu'Occidentale que j'en
sais plus que lui sur certains points de présentation. Quand
nous avons une discussion sur quelque donnée, invariablement,
j'écris comme Il veut que le texte soit écrit, bien
qu'il soit capable de le modifier après en avoir parlé
avec moi. S'il ne change pas sa rédaction, ni son point de
vue, je ne change pas ce qu'il a dit.
Après tout, ces livres sont les siens, non les miens et,
fondamentalement, la responsabilité est sienne. Il ne me
passe aucune erreur et Il surveille la version finale avec grand
soin. Il n'est pas seulement question de prendre sous sa dictée
et ensuite de lui soumettre le texte, après l'avoir tapé.
Il est question de sa supervision attentive sur la version finale.
Je le mentionne avec force, car beaucoup de gens, quand le Tibétain
dit quelque chose qui ne leur convient pas personnellement, sont
capables de considérer ce point de désaccord comme
étant dû à une interpolation de ma part. Cela
n'est jamais arrivé, même si je ne suis pas toujours
d'accord ou si je ne comprends pas; je veux le répéter.
J'ai publié exactement ce que le Tibétain a dit. Sur
ce point précis, je maintiens fermement ma position. Quelques
étudiants aussi, qui ne comprennent pas ce que le Tibétain
veut dire, affirment que ses prétendues ambiguïtés
sont dues à ce que j'ai mal interprété ce qu'il
disait. Là où il y a des ambiguïtés, et
il y en a beaucoup dans ses livres, elles sont dues, au fait qu'il
lui était absolument impossible d'être plus clair,
à cause de la limitation de ses lecteurs et de la difficulté
de trouver les mots pouvant exprimer des vérités plus
nouvelles et les perceptions intuitives qui planent encore aux frontières
du développement de la conscience de l'homme.
Nota : Alice Bailey est l'auteur des ouvrages suivants:
· La Conscience de l'Atome
· L'Ame et son Mécanisme
· De l'intellect à l'Intuition
· De Bethléem au Calvaire
La Lumière de l'Ame (Les Yoga Sutras de Patanjali, paraphrasés
par le Tibétain et commentés par Alice Bailey)
ainsi que "Autobiographie inachevée".
Bibliographie
· "Réfléchissez-y", compilation
des oeuvres du Maître D.K. à travers A. Bailey, éditions
Lucis Trust
· La liste des ouvrages du Maître D.K. citée
plus haut
· "Autobiographie inachevée" d'Alice Bailey,
éditions Lucis Trust
· "Le Maître tibétain Djwal Khul"
de Michel Coquet, éditions Arista
Extrait tiré du site : http://perso.wanadoo.fr/revue.shakti/
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