La Méditation Créatrice
Le type de méditation dont il sera fait mention à
travers ces quelques lignes est la méditation privilégiée
du Connaisseur et du Mage qui jouent un rôle actif dans le
Plan du Très Haut. Il s’agit d’une antique science
pratiquée depuis plusieurs milliers d’années
par ceux qu’on appelle les Maîtres spirituels.
Pour l’instant, je me contenterai de décrire sommairement
les bases nécessaires au développement d’une
puissante force psychique qu’il faudra ensuite apprendre à
maîtriser graduellement. Plus tard, des variantes devront
être appliqués, ainsi que des ajouts incorporés,
à la techniques de que je m’apprête à
dévoiler. Comme il s’agit d’une technique servant
à stimuler certaines zones inactives du cerveau, les cellules
solicitées doivent s’acclimater progressivement aux
puissantes énergies pour éviter des lésions
importantes, c’est pourquoi il serait prématuré
de fournir l’ensemble de la technique en un seul temps.
La pluspart des Initiés connaissent très bien l’existence
de cette antique science nommée autrefois « la Route
Royal de l’Union ». La méditation dont il est
ici question contribue à attirer des énergies servant
à stimuler la vie à l’intérieur de l’organisme
afin de lui accorder un pouvoir de manifestation. Elle agit comme
le fertilisant peut agir dans un jardin. Et lorsqu’un jardin
est empli de mauvaises herbes, celles-ci, vivifiées par le
fertilisant, poussent rapidement jusqu’à ce quelles
étouffent les délicates plantes, symboles des vertues.
En d’autres mots, ce genre de méditation est inutile
et nuisible pour celui qui se risque à la pratiquer sans
avoir d’abord acquis de solides bases caractérisées
par la pureté. C’est seulement lorsque l’homme
à compris la véritable valeur de l’innocuité
et qu’il l’a intégré dans sa vie qu’il
est prêt à pratiquer la science de l’antique
Route Royal de l’Union sans dangers.
Depuis de nombreux siècles, l’Homme a été
conditionné à une attitude dévote à
l’égard d’un Dieu qui lui est extérieur.
Il prie, et sa prière se traduit souvent par des demandes
incessantes pour lui-même ou pour autrui, ou encore par des
remerciements. Il adopte une attitude mystique où la prière
et la contemplation le transportent dans un monde de félicité,
tel le nourrisson dans les bras de sa mère. C’est l’approche
du cœur régit par les sentiments, la perception sensorielle
et les émotions, dont le but ultime est la recherche de l’extase.
Cette attitude est similaire à celle de l’enfant qui
demande sans cesse et qui cherche soutien et réconfort dans
les bras de ses parents. Ce genre d’approche est noble mais
elle est limitée car elle ne contribue nullement à
favoriser l’émergence de Dieu en soi. L’enfant
doit apprendre à fonctionner de façon autonome et
il en est de même du pur mystique dont l’attitude est
parfois égocentrique. Chercher à se complaire dans
un sentiment de plénitude n’apporte rien à son
prochain. Cela engendre la plupart du temps un sentiment de dépression
et de désappointement en raison de la brièveté
de l’extase. S’en suit alors une autre phase caractérisée
par la discipline et la dévotion dans le but de rétablir
un autre bref contact avec le Bien-Aimé. Et ainsi va le cycle
de l’exaltation et de la dépression !
Il est conseiller, à celui qui cherche à s’édifier,
de se prendre en charge et d’assumer sa spiritualité
par une augmentation progressive de ses pouvoirs divins émanant
de son âme, cette étincelle du Grand Feu Universel.
L’enfant doit grandir et devenir un être accompli tout
comme le candidat à l’éveil doit devenir un
être accompli devant Dieu.
Ce qui distingue l’homme de l’animal est sa faculté
de réfléchir. L’animal agit d’instinct
et se laisse guider par des forces qu’il n’arrive pas
à cerner, tout comme l’homme inférieur qui détermine
ses actes par rapport à des impulsions irraisonnées.
Celui-ci se laisse guider par ses sens et envahir par ses émotions
dont il n’a peu ou pas de maîtrise. Ses facultés
mentales supérieurs fonctionnent au ralenti, alors que la
partie basse de son cerveau située dans la région
du corps pituitaire est hautement sollicité.
L’homme moyen apprend, quant à lui, à raisonner
et utilise son intellect. Les fonctions de son cortex cérébral
entrent en activité et il arrive à se forger des concepts
et à les saisir. Il peut se faire des représentations
mentales de ce qu’il perçoit par ses sens et développe
progressivement sa pensée abstraite. Ses facultés
mnémoniques lui permettent d’enregistrer une grande
quantité d’informations et de les (stoker) logiquement
grâce à des vecteurs chimico-organiques. Il comprend
davantage la nature de ses émotions et arrive, dans une certaine
mesure, à en assurer le contrôle. Il agit en être
responsable en assumant la responsabilité de ses actes.
Le type de méditation que je suggère est celui pouvant
élever ce penseur moyen au rang de l’homme Supérieur.
Sa pratique répétitive et constante fait en sorte
que l’énergie de l’Âme, que nous désignons
vaguement par vie, imprègne progressivement le cerveau jusqu’à
influençer la totalité du système nerveux du
méditant, soient le système nerveux spinal, le système
nerveux sensoriel et le système nerveux périphérique.
Le résultat en est le développement des fonctions
cérébrales supérieures, situées au centre
de la tête, presque directement au-dessus de l’extrémité
de la colonne vertébrale. Il s’agit, ni plus ni moins,
du siège de l’intuition logé dans la région
de la glande pinéale, cette petite glande d’un gris-rougeâtre
en forme de cône ressemblant à une pomme de pin, fixée
à la base du troisième ventricule du cerveau, devant
le cervelet.
L’homme Supérieur qui a su développer son intuition,
arrive à saisir immédiatement la Vérité
sans avoir recours au raisonnement, tout comme il possède
la faculté de prévoir l’avenir et de deviner
l’essence de toute chose caché sous la forme. Il devient
conscient des pensées émises par les autres, même
s’il y a éloignement dans l’espace, car ses facultés
psychiques lui permettent d’être sensible aux impressions
causées par la pensée.
Pour illustrer la façon dont l’intuition éveillée
par la stimulation des fonctions Supérieures du cerveau agit
sur le méditant, je tirerai un exemple tirée d’une
conférence du Maître Bulgare Omraam Mikhaël Aïvanhov.
Comparons l’homme intuitif (ou illuminé) à l’enfant
grimpé à un arbre. Du sommet de son poste d’observation
sa vue s’étend beaucoup plus loin que ses amis restés
à la cime. Ainsi, il pourra voir de loin les visiteurs qui
arrivent, bien avant que ne l’apperçoivent les autres
qui sont demeurés au sol. Même les adultes en présence,
dont la vue ne porte pas aussi loin à cause de leur position
moins élevée, ne pourront se rendre compte de la venue
des visiteurs et ne pourront les identifier. L’enfant qui
arrive, lui, à identifier les visiteurs, n’est pas
nécessairement plus instruit que ses amis mais c’est
parce qu’il aura pu s’élever à un autre
niveau qu’il saura ce dont les autres ne peuvent se rendre
compte. Ainsi, l’intuitif possède une vision plus vaste
de la réalité par rapport à ceux qui n’ont
pas encore développé leurs fonctions Supérieures,
et cela lui procure une Connaissance instantanée de ce qui
est allant bien au-delà de la simple connaissance rationnelle.
La méditation avec semence est le moyen que je connais qui
soit le plus efficace pour éveiller rapidement les fonctions
du cerveau responsables de l’intuition. Ses assises reposent
majoritairement sur la capacités du méditant à
fixer son attention sur un point précis. Et une bonne méthode
pour celui qui désire accroître ses capacités
à se concentrer consiste à porter une attention soutenue
à tout ce qui est fait. Celui qui arrivera à mener
une vie concentrée pourra retirer les bienfaits de l’approche
suggérée tandis que ces mêmes bienfaits ne pourront
être attribués à celui dont l’esprit ne
cesse de vagabonder d’une pensée à l’autre.
Il ne s’agit pas de faire le vide comme cela a longtemps été
enseigné par les mystiques, mais plutôt d’en
arriver à prendre le contrôle du mental. L’individu
capable de maintenir une concentration soutenue sera particulièrement
disposé à entreprendre la pratique de la méditation
avec semence.
Il ne faut pas plus de 15 minutes de pratique par jours pour obtenir
des résultats significatifs et durables par la technique
que je propose. Celui qui affirme ne pas être en mesure de
se réserver 15 minutes de son temps sur les 1440 minutes
que comporte une journée n’est peut-être pas
assez motivé ou intéressé après tout
! L’individu ayant à cœur une transformation complète
et définitive de son être, où il lui sera plus
facile de laisser la Conscience Divine agir en lui, trouvera aisément
ces 15 minutes dont il a besoin. Il faut garder à l’esprit
que des efforts spasmodiques ne mènent nulle part et s’avèrent
nuisibles car ils engendrent un sentiment d’échec.
Seul un effort continue et persistant peut mener à la réussite
du but recherché.
Le meilleur temps pour effectuer la méditation est le matin
au réveil. La raison est que l’esprit n’est pas
encore impressionné par toutes les stimulations que l’on
retrouve normalement dans la journée. La capacité
de concentration est alors à son maximum car le cerveau aura
eu tout le temps nécessaire pour récupérer
pendant le sommeil.
Pour un résultat optimum, il est recommandé de s’isoler
dans le silence et faire fit des bruits et parasites extérieurs.
Pour cela, il suffit d’adoptez une position agréable
où il sera possible d’oublier momentanément
la présence du corps physique. La position importe peu, en
autant que le méditant se sente à l’aise. Par
contre, il est préférable de joindre les mains et
de croiser les pieds car le corps fonctionnant comme une batterie,
l’énergie positive et négative se rejoignent
et contribuent à produire la fameuse « lumière
dans la tête » caractéristique au candidat à
l’illumination.
Il est primordial de toujours respirer calmement, de façon
régulière et rythmique. On doit inspirer très
lentement et profondément en étant conscient (prendre
conscience ne signifie surtout pas figer son attention) que l’oxygène
véhicule l’énergie vitale et que c’est
cette énergie qui sera transformée en énergie
créatrice. Le souffle doit ensuite être suspendu un
moment, l’instant d’une contemplation de ce qui doit
être manifesté, avant d’être expiré
lentement par le nez. La contemplation s’effectuant en un
point (centre ajna) situé dans la tête, entre les sourcils,
là où la jonction entre les forces agissant sur la
glande pinéale et celle agissant sur le corps pituitaire
s’effectuent. Lors de l’expiration, le souffle libérant
l’énergie créatrice attise notre enveloppe éthérique
à la manière d’un feu qu’on avive en soufflant
dessus. On peut alors s’imaginer tout le pouvoir de manifestation
attisé par l’énergie divine émanant de
notre souffle se diriger vers le but à atteindre.
Cette enveloppe éthérique, ou corps éthérique,
est un champ magnétique constitué par un courant alternatif
qui entoure le corps humain. Il importe de savoir que celui-ci fonctionne
comme une batterie puisqu’un courant électrique est
naturellement formé par notre organisme qui produit normalement
du zinc, du carbone, de l’eau et d’autres produits chimiques
comme du magnésium ou encore du potassium ; soit tout ce
qu’il faut pour produire de l’électricité.
Un moyen efficace de permettre à la respiration de bien
oxygéner le cerveau et ainsi attiser le « feu intérieur
» est de pratiquer ce que les yogistes appellent le neti.
Il s’agit de prendre une solution saline composée de
0.9% de sel marin que l’on verse lentement dans une narine
à l’aide d’un récipient ressemblant à
une petite théière. L’eau salée circule
ainsi d’une cloison nasale à l’autre et dégage
les conduits permettant une meilleure respiration. Inutile de dire
que l’opération doit être pareillement effectuée
pour chaque narine.
Il est très important de savoir que le contrôle du
souffle est très dangereux pour celui dont la pureté
fait défaut. Seul le méditant avançé
devrait porter une attention particulière à sa respiration.
C’est assurément l’une des manière la
plus efficace et la plus rapide de développer la clairvoyance
et la clairaudience car l’extérioration psychique se
nourrit d’une double absorption d’oxygène,d’azote
et de carbure d’hydrogène. Par contre, le néophyte
devrait utiliser la science du souffle avec modération car
des destructions dans le corps éthérique de certaines
structures protectrices et certaines barrières risquent de
survenir. celui qui ne peut exerçer un contrôle sur
ses nouvelles facultés se verra dans l’impossibilité
de mettre fin à ses visions ou d’interrompre les sons
intérieurs qu’il percevra. Il ne pourra plus connaître
la paix de l’esprit et risquera de finir ses jours dans un
asile. Sachez que la majorité des troubles psychiques incontrôlés
sont dus à des exercices respiratoires.
Les anciens interdisait la pratique du contrôle du souffle,
que le très vénéré Patanjali nomme le
pranayama yoga dans ses Yoga Sutra, à celui qui n’avait
pu se réaliser à travers les cinq commandements et
les cinq règles. Ces commandements sont l’absence de
malignité, la loyauté envers tous les êtres,
l’abstention envers tout larcins et l’abstention de
l’incontinence et de l’avarisme. Pour ce qui est des
cinq règles en cause, il s’agit de se purifier intérieurement
et extérieurement, de vivre de contentement, de maintenir
une ardente aspiration, de demeurer dévot et enfin, de nourrir
convenablement son esprit par de saines lectures. Enfin, l’équilibre
véritable devait absolument être atteint pour l’aspirant
à la science du souffle. Celui-ci devait demeurer inoffensif
en pensée, en parole et en action, et surtout être
dépourvu d’égoïsme.
Pour faire suite aux étapes de la méditation avec
semence, je dirais que la pratique de la visualisation, l’usage
de l’imagination et l’exercice de la volonté,
sont des facteurs déterminants. Il s’agit de se représenter
mentalement une phrase, une idée ou un concept, traduisant
un haut idéal. On doit ici s’occuper uniquement de
la considération des idées et non de l’effort
qu’exige la concentration. Il est important de fixer une attention
soutenue sur l’idée derrière les mots ou derrière
l’image visualisée. Plus longtemps l'attention sera
maintenue sur un idéal à atteindre, et plus les vibrations
du méditant correspondront à cet idéal. Comme
le disait les anciens, «l’énergie suit la pensée».
L’objet de la fixation sera déterminant et décisif
car c’est lui qui déterminera les effets provoqués.
Il importe donc de le choisir judicieusement en tenant compte des
aspirations les plus profondes. Je recommande toutefois d’éviter
la concentration sur les affirmations de style : « Je suis
Dieu » ou encore « Je me fond dans le vide ».
Dans le premier cas, le risque est de se perdre dans une folie des
grandeurs avant que l’esprit n’aie eu l’occasion
d’être transformée positivement. Et dans le deuxième
cas, le risque est de se perdre à travers une sorte d’inertie
mentale allant à l’encontre de l’émergence
de la divinité en soi.
Enfin, je recommande de commençer et de terminer la méditation
par une invocation afin d’éviter d’être
perturbé par les « mauvaises influences ». Maître
Djwall Khul, celui que l’on surnomme le tibétain, suggérait
à ses élèves débutants de commençer
leur méditation par l’affirmation suivante : «
Plus radieux que le soleil, plus pur que la neige, plus subtil que
l’éther est le Soi, l’Esprit qui est en moi.
Je suis ce Soi. Ce Soi, je le suis. » Ensuite, il leur proposait
de terminer leur méditation par cette très belle affirmation
: « Il est une Paix qui dépasse toute compréhension
; elle habite au cœur de ceux qui vivent dans l’Éternel.
Il est une Puissance qui renouvelle toute chose ; elle vit en ceux
qui connaissent l’unité du Soi. »
La méditation avec semence est une forme active de méditation
qui doit être développée graduellement et pratiquée
quotidiennement. Il est à déconseiller de dépasser
quinze minutes de pratique quotidienne la première année
pour éviter les blocages résultants d’une sur-tension
d’énergie accumulée par le « souffle »,
polarisée par la concentration soutenue et maintenue par
les centres (chakras) en activité. Des désordres de
différentes natures peuvent apparaître aux pratiquants
trop empressés. Il peut s’agir de nausées, de
maux de tête, d’une luminausité perçu
par le méditant même lorsque ses yeux sont clos, de
crises de larmes ou d’hystérie, d’une augmentation
significative de la libido entraînant des désordres
sexuels, de visions ou de perceptions auditives incontrôlables,
d’hallucination, etc… Celui qui percevra l’un
ou l’autre de ces signes, devra diminuer le temps accordé
à ses périodes de méditation. Sinon, je ne
le dirai jamais assez, de très graves problèmes, parfois
même irréversibles, peuvent survenir.
Pour finir, Je tiens à mettre en garde les éventuels
pratiquants qu’il est normal que certains croient recevoir
la visite de certaines entités de Lumière (anges,
Maîtres Spirituels, Sages, etc…) Ces visites sembleront
vraies pour ceux qui en vivront l’expérience mais en
fait, aussi décevant que cela puisse parraître, il
s’agit la plupart du temps d’illusions. Les fonctions
Supérieurs commençant à capter les formes-pensées
collectives correspondants aux idéaux cristallisés
par la pensée, renvoient au méditant les impulsions
qu’elles captent sous forme d’images. Ces visions sont
de bons signes car elles signifient que le cerveau arrive à
capter les hautes vibrations astrales. Cependant, il ne faut pas
s’y arrêter et s’imaginer que l’on soit
« l’Élu parmi la masse », « le Sauveur
du monde », ou je ne sais quoi ! ? La meilleure attitude est
de considérer le phénomène comme une distraction
passagère et de poursuivre le travaille de la méditation
avec semence.
Si la vision perçue est celle de la présence réconfortante
d’un Maître venu pour encourager, réconforter,
appaîser ou encore s’entretenir sur l’importance
de poursuivre sa mission, ce sera alors la preuve qu’il ne
s’agit que d’une représentation mentale. Un véritable
Maître de Sagesse ne prendrait pas de son précieux
temps en de futiles encouragements susceptibles de nourir l’égo.
Une fois le contact créé, il en profiterait pour apporter
quelques recommendations afin d’orienter l’adepte vers
sa progression, et ainsi faire de lui un ouvrier efficace oeuvrant
dans le Service.
Les subtiles vibrations de l’éther renferment de nombreux
pièges pour les idéalistes rêveurs, les orgueilleux
imbus d’eux-mêmes, et les sots dénués
de jugements et incapables de réfléchir avec discernement
! Par contre, elles peuvent densifier et irradier le sage jusqu’à
produire certains résultats magnétiques qu’il
pourra ensuite orienter consciemment dans son entourage.
Fletcher
Haut de la page
Page précédente Page
suivante
|