LES MÉDIUMS ASTRAUX
CES MANIPULATEURS SYMPATIQUES (3)
Le but de ces articles est de mettre en lumière et de faire
prendre conscience d’un phénomène de plus en
plus répandu, soit le danger relié aux médiums
astraux. Dans cet article, nous mettrons l’accent :
Sur le sentier vers la famille spirituel
La famille a toujours été considérée
comme la base d’une société. En occident, la
famille a commencé à se disloquer, mais malgré
tout, la famille reste encore très importante. Chacun vit
dans sa famille, l’aime, travaille pour elle, la protège,
la défend, c’est normal. La famille a toujours été
comme une forteresse, un abri solide, stable où l’individu
se sent en sécurité. Dans le passé, les familles
formaient de véritables tribus, et c’est encore souvent
le cas de nos jours. Les questions que l’on doit se poser
: selon l’intelligence cosmique, cette situation doit-elle
durer éternellement ? Est-ce que la forme dans laquelle a
été créé la famille, peut changer, s’élargir,
s’ennoblir ? La famille tel qu’elle est présentement,
est souvent le point de départ de toutes les limitations,
de toutes les entreprises égoïstes, le désordre,
l’anarchie existant à cause de cette mentalité
des humains pour qui il n’existe rien de plus grand, de plus
vaste que leur petite famille.
Un disciple sur le sentier, un jour ou l’autre sera confronté
à un choix difficile que l’âme lui présentera
: (il faut maintenant aller plus loin). Les évènements
qu’il sera appelé à vivre pour évoluer,
l’amèneront à remettre en question ses priorités.
Il sera appelé choisir entre les conceptions étroites,
erronées, caduques, qu’il vit et une voie plus spirituelle
et plus élevée qui s’offre à lui. Il
devra déterminer la voie à prioriser, les vieux concepts,
ou les nouveaux, qui se présentent à sa conscience.
Il sera appelé à vivre des moments de crises très
importantes dans sa vie. Tout les êtres ont besoin d’une
nourriture spirituelle un jour, et, se fier à notre famille
pour combler ces besoins, ces désirs, apporte souvent déception
et insatisfaction. Mais vers où se tourner ? Fonder une autre
famille? s’isoler pensant mieux réussir, entrer en
religion? ou tout simplement se choisir un autre groupe? La solution
peut devoir passer par une de ces voies mais ne sera pas un gage
de succès assuré. Le danger est que le nouveau groupe
auquel nous allons nous joindre ne nous apporte pas nécessairement
un plus grand bien être et une élévation de
conscience.
Le Maître dit : « une des plus grandes leçons
que tous les disciples doivent maîtriser, et peut-être
l’une des plus difficiles, est l’entraînement
à reconnaître à quelle famille spirituelle on
appartient. » C’est très rarement la même
que la famille terrestre. Il y a une voie ou nous devons faire très
attention avant de s’y engager, c’est celle ou le groupe
est dirigé par un médium de type astral. Il y a une
grande différence de qualité d’enseignement
entre l’enseignement de la télépathie supérieure
et la transe médiumnique. La transe médiumnique est
la prise de possession d’un individu au niveau astral par
une entité quelconque. Il faut que cette personne soit en
quelque sorte chassée de son corps physique, partiellement
ou complètement, par l’entité en question, afin
que celle-ci puisse, en s’emparant des enveloppes de l’individu
au niveau de sa personnalité, communiquer avec le monde extérieur.
Les Maîtres n’emploient pas cette méthode, car
le monde astral, pour eux, n’est pas leur point d’attache
et ne correspond pas à leur niveau de conscience.
Le monde astral est le monde de l’émotion, de l’inconscient,
le monde où se trouve le chaos, en quelque sorte; c’est
le niveau de conscience où se trouve plongée l’humanité
en ce moment. Ce monde astral est totalement inexistant pour un
Maître. Celui-ci a transcendé l’émotion,
et pour lui, la seule façon d’accéder au monde
extérieur est de former des télépathes conscients,
des personnes formées dans l’Art et la Science de l’Impression.
Des gens qui sont capables de laisser impressionner – au sens
photographique du terme – leur cerveau, afin d’établir
justement une communication entre l’extérieur et le
Maître invisible.
Il n’y a donc pas de prise de possession dans le sens où
la transe médiumnique l’emploie; il y a adombrement.
Cela signifie que le maître couvre le corps mental de la personne
qui est devant vous. Il se produit alors une fusion de conscience
et non une fusion émotive. Une fusion de conscience qui ne
nécessite pas le départ du médiateur.
À ce niveau, il n’y aura pas extérieurement
de différence, sauf que ceux d’entre vous qui sont
très sensibles pourront percevoir le changement et, par le
fait même, constater intérieurement, intuitivement,
la véracité de ce contact.
Voici un extrait tiré du livre ( La Conscience de L’Atome)
(Nous pouvons nous attendre à un développement de
la faculté de penser d’une façon abstraite et
à l’éveil de l’intuition. Quant cette
faculté sera généralisée, nous verrons
des manifestations plus nombreuses de cette faculté curieuse
et intéressante que possèdent déjà certaines
personnes, et que j’appellerai la faculté d’être
inspiré. Je ne parle pas ici des phénomènes
de médiumnité, ni de la faculté médiumnique.
Il n’y a rien de plus dangereux que ce qu’on entend
habituellement par ce terme de « médium ». Le
médium courant est un homme doué d’une nature
moyenne et réceptive. Les trois facteurs de sa nature sont
rattachés les uns aux autres d’une façon si
lâche qu’une entité extérieure peut utiliser
son cerveau, sa main, ou son corps pour se manifester. C’est
un phénomène très répandu. Pouvoir être
inspiré signifie qu’un être humain a atteint
un degré d’évolution où il se trouve,
consciemment et positivement, sous le contrôle de son moi
le plus élevé, du Dieu qui vit en lui. Ce maître
intérieur, ce moi véritable peut contrôler,
par un contact précis, son cerveau physique, et permettre
à l’homme de prendre des décisions et de comprendre
la vérité, tout à fait en dehors de la faculté
de raisonnement; ce Dieu intérieur permet à l’homme
de parler, d’écrire et de transmettre la vérité,
sans faire usage du mental inférieur. La vérité
est en nous. Quand nous pourrons entrer pleinement en contact avec
notre Dieu intérieur, la vérité nous sera révélée
dans sa totalité. Nous serons « ceux qui connaissent
». Mais ceci est une chose positive, non pas négative,
et signifie le fait de se mettre soi-même dans un alignement
direct et conscient avec notre Égo, ou moi supérieur,
et non le fait d’ouvrir sa personnalité à n’importe
quelle entité, à n’importe quels fantômes.)
Il faut maintenant accepter une nouvelle philosophie que l’ère
du Verseau apporte dans le monde. Il y a deux genres de familles.
La petite famille et la grande famille dans laquelle nous vivons,
la collectivité. La petite famille est possessive, tout est
fait par amour et par attachement. Les groupes dirigés par
des médiums astraux sont une copie conforme de la petite
famille. On fait très rarement ce que l’on dit, et
on pense plus souvent qu’à soi-même ou à
son groupe, afin d’assurer sa vie. Leur attachement n’est
rien d’autre que de l’égoïsme ou de la peur.
La voie à suivre est celle du samnyasin. La vie du samnyasin,
la vie de celui qui, ayant rempli les devoirs de l’homme cultivé,
de chef de famille et d’homme d’affaires, est maintenant
appelé à une attitude de vie, une orientation vers
d’autres desseins et d’autres buts que nous appelons
ceux du samnyasin ou du disciple enseignant autrefois.
Voici un extrait tiré du livre (l’État de disciple
dans le Nouvel Âge)
(Un tel homme abandonnant son foyer et ses affaires, et allait
dans le monde, cherchant le Maître enseignant. Aujourd’hui
dans notre civilisation Occidentale, et sous l’influence naissante
du Nouvel Âge, l’appel reste le même mais le disciple
ne s’en va pas, laissant derrière lui le cadre qui
lui est familier et renonçant ainsi à son utilité
dans le monde extérieur. Il demeure là où il
se trouve, continuant à remplir ses devoirs extérieurs
et matériels, mais en lui se produisent un vaste changement
et une réorientation très nette. Son attitude envers
la vie intérieure devient celle d’un retrait méthodique.
Il passe par le stade de la Voie que Patanjali dans les Yogas Sutras
appelle la « juste abstraction. Celle-ci diffère quelque
peu du processus appelé le « détachement »,
car ce dernier, ou cette activité motivée, s’applique
essentiellement à la nature astrale et émotionnelle,
à la vie de désir, quels que puissent être ces
attachements ou ces désirs. Ce retrait est une activité
mentale; c’est une attitude mentale qui intéresse essentiellement
l’attitude tout entière de la personnalité à
l’égard de la vie. Il implique non seulement le détachement
de la nature du désir de tout ce qui est familier, désiré
et approprié par une longue habitude, mais il implique également
un complet réajustement du triple homme inférieur
tout entier au monde des âmes.
C’est ici que jouent les justes habitudes et attitudes de
la vie dans les affaires, et dans des rapports de famille; elles
permettent au samnyasin de continuer sur le chemin qui monte, libre
et avec un cœur détaché » et de le faire
tout en accomplissant ce qu’il convient, par le fait de justes
habitudes et de justes désirs et à l’égard
de tout ceux que sa destinée lui fait rencontrer. Votre âme
vous appelle maintenant à cette tâche difficile. Elle
est le problème majeur de votre vie; demeurez libre bien
qu’entouré de partout; travaillez dans le monde subjectif
tout en étant actif dans le monde extérieur des affaires;
atteindre le véritable détachement tout en rendant
à chacun ce qui lui est dû. La connaissance du genre
de vos rayons vous aidera sans doute beaucoup dans ce processus
de libération, d’abandon et de renonciation finale.)
L’organisme humain dans son fonctionnement nous donne un
bel exemple de comment nous devrions être. Tout les organes
se lient de concert les unes aux autres et travaillent pour que
l’ensemble de l’être humain puisse se maintenir
en bonne santé. Nous ne pouvons nous libérer que pour
soi-même, si nous prenons cette voie c’est l’échec
assuré. L’éveil de l’intuition nous apportera
un développement vers la voie d’une plus grande liberté.
Mais nous ne pourrons jouir de cette liberté que si nous
nous engageons sur la voie du Service envers la collectivité.
Le ciel cherche continuellement quelqu’un qui accepte volontairement
de donner l’aide à la collectivité. Les esprits
les plus élevés du monde divin ne peuvent pas intervenir
dans les affaires humaines, si les humains eux-mêmes ne leur
fournissent pas les possibilités d’agir. Plus vite
nous sortirons du plan astral plus vite nous nous libérerons
de nos brumes, nos mirages et nos illusions d’attachement
et d’amour possessif. Le ciel a décidé que toutes
les valeurs humaines seraient changées. Il faut arriver à
comprendre que la vraie gloire, la vraie puissance, le vrai bonheur,
se trouvent dans cette pensée, dans ce désir de faire
un travail divin pour le monde entier. Nous déclencherons
alors des puissances supérieures qui viendront par notre
intermédiaire apporter la libération tant souhaitée.
LUAP
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