Deux catégories majeur de la maladie
Guérison (1)
Guérison (2)
Guérison (3)
Le Phénomène de
possession et les concepts de psychothérapie spirituelle
La Bionutrition
Le Stress d'oxcidation
La Nutrition Cellulaire
la Surconsommation de Médicaments
Médecine Nutritionnelle
Guérison (3)
CONNAIS-TOI TOI-MÊME
GUÉRIS-TOI TOI-MÊME
Dédié à tous ceux qui souffrent ou qui sont dans la détresse
Ce que nous appelons maladie est le stade terminal d’un désordre
beaucoup plus profond, et pour assurer un succès complet au
traitement, il est évident que l’on ne saurait traiter
la conséquence seule sans remonter à la cause fondamentale,
pour l’éliminer. Il y a une erreur primordiale que l’on
peut commettre, c’est l’action contre l’Unité
et elle a sa source dans l’égoïsme. On peut de même
dire qu’il n’y a qu’une affliction première
: la maladie. Et de même que l’action contre l’Unité
peut se diviser en différents types, la maladie, résultat
de cette action, peut se répartir en groupes principaux correspondant
à leurs causes. La nature même d’une maladie servira
utilement de guide pour découvrir de quelle manière
on a enfreint la Loi Divine d’Amour et d’Unité.
Si nous avions un amour suffisant de toutes choses, nous ne pourrions
faire aucun mal, parce que cet amour arrêterait notre main
à tout acte, notre esprit à toute pensée qui
pourrait blesser autrui. Nous n’avons pas encore atteint cet
état de perfection, sinon notre existence ici-bas serait
sans objet, mais tous nous cherchons et avançons vers cet
état, et ceux d’entre nous qui souffrent dans leur
esprit ou dans leur corps sont, par cette souffrance même,
conduits vers cette condition idéale. Si nous comprenons
bien cela, non seulement nous progresserons plus vite vers ce but,
mais encore nous épargnerons-nous la maladie et la détresse.
Dès qu'une la leçon est comprise et l’erreur
éliminées, il n’est plus besoin de correction,
car nous ne devons pas oublier que la souffrance est en soi bienfaisante
en ce qu’elle nous avertit quand nous prenons la mauvaise
route et hâte notre évolutions vers sa glorieuse perfection.
Les réelles maladies premières de l’homme sont
des défauts tel que l’orgueil, la cruauté, la
haine, l’égoïsme, l’ignorance, l’instabilité
et l’avidité, et chacun d’eux si on y prend garde,
se révèle opposé à l’Unité.
Ce sont là de vraies maladies et c’est en y persistant,
alors que nous avons atteint un stade de développement qui
nous permet de reconnaître que c’est mal, que nous ouvrons
la prote à leurs conséquences nuisibles sur notre
corps et que nous appelons maladies.
L’orgueil, c’est en premier lieu le fait de ne pas
reconnaître l’insignifiance de la personnalité
et son entière dépendance de l’Âme, et
que tous les succès qu’elle peut avoir ne sont pas
d’elle, mais des bienfaits accordés par la Divinité
qui est en elle; c’est en second lieu la perte du sens des
propositions, de l’infimité d’un seul dans l’ensemble
de la Création. Comme l’orgueil refuse invariablement
de s’incliner avec humilité et soumission devant la
Volonté du Grand Créateur, il commet des actions contraires
à cette Volonté.
La cruauté est la négation de l’unité
de tous et le fait de ne pas comprendre que toute action dirigée
contre un autre est en opposition au tout, et partant une action
contre l’Unité. Nul ne voudrait en faire subir l’effet
à ceux qui lui sont proches et chers, et par la loi d’Unité
nous devons progresser jusqu’à ce que nous comprenions
que chacun, comme partie d’un tout, doit nous devenir proche
et cher, au point que ceux-là mêmes qui nous persécutent
ne suscitent en nous que des sentiments d’amour et de sympathie.
La haine est l’opposé de l’Amour, l’inverse
de la Loi de Création. Elle est contraire à l’ensemble
de l’ordre Divin et un reniement du Créateur. Elle
ne conduit qu’à des actes et pensées qui sont
opposés à l’Unité et le contraire de
ce qui serait dicté par l’Amour.
L’égoïsme est encore un refus de l’Unité
et de notre devoir envers notre prochain, en ce qu’il nous
fait placer nos intérêts avant le bien de l’humanité
et le souci et la protection de ceux qui nous entourent.
L’ignorance est le refus d’apprendre, de voir la Vérité
quand l’occasion nous en est offerte. Elle conduit à
maintes erreurs, qui sont impossibles quand nous sommes éclairés
par la lumière de la Vérité et de la Connaissance.
L’instabilité, l’indécision, le manque
de volonté résulte du refus par la personnalité
de se laisser diriger par le Moi Supérieur, et nous amènent
à trahir les autres par notre faiblesse. Cela ne serait pas
possible si nous avions la connaissance intime de l’Irrésistible,
de l’Invincible Divinité qui est en réalité
nous-mêmes.
L’avidité conduit au désir de puissance. C’est
un déni de la liberté et de l’individualité
de chaque âme. Au lieu de reconnaître que chacun de
nous est ici-bas pour se développer librement en suivant
sa propre voie selon les directives de l’âme seule,
pour accroître son individualité et œuvrer en
toute liberté et dans entraves, la personnalité dominée
par l’avidité veut régenter, modeler, commander
en usurpant le pouvoir du Créateur.
Ce sont là des exemples de réelle maladie, l’origine
et la base de toute notre souffrance et de notre détresse.
Chacun de ces défauts, si l’on s’y obstine à
l’encontre de la voix du Moi Supérieur, provoque un
conflit qui, de toute nécessité, sa répercussion
dans le corps physique, y produisant son propre type spécifique
de maladie.
Nous pouvons voir maintenant comment le genre de maladie dont nous
souffrons peut nous amener à découvrir la faute qui
est à sa base. Par exemple, l’Orgueil, qui est arrogance
et rigidité d’esprit, donnera naissance à ces
maladies qui donnent au corps rigidité et raideur. La douleur
est le résultat de la cruauté. Elle apprend au malade
qui l’endure à ne pas l’infliger aux autres physiquement
ou moralement. La haine engendre solitude, colères violentes,
crises de nerfs, hystérie.
Les maladies d’introspection – névroses, neurasthénie,
etc… qui privent de la joie de vivre, sont dues à un
excessif égoïsme. L’ignorance et le manque de
sagesse, outre les difficultés qu’ils apportent dans
la vie quotidienne, ont pour conséquences naturelles la myopie,
l’affaiblissement de la vue et de l’ouïe, si nous
persistons à refuser de voir la vérité quand
l’occasion nous en est offerte. L’instabilité
d’esprit peut amener l’instabilité du corps avec
les désordres qui affectent le mouvement et la coordination.
Les conséquences de l’avidité et de l’esprit
de domination sont ces affections qui font du malade l’esclave
de son propre corps en freinant ses désirs et ses ambitions.
En outre, la partie même qui se trouve affectée ne
l’est pas fortuitement, mais en accord avec la loi de la cause
et effet, et peut également nous servir de guide. Le cœur,
par exemple, fontaine de vie et partant, d’amour, est attaqué
spécialement quand le côté amour de l’humanité
n’est pas développé ou mal appliqué.
Une main affectée dénote un manque d’activité
ou activité mal conduite. Le cerveau étant le centre
de contrôle indique, par son affliction, un manque de contrôle
de la personnalité. Ainsi le veut la loi. Nous sommes tous
prêts à admettre les conséquences qui peuvent
découler d’un violent accès de colère,
du choc provoqué par de soudaines mauvaises nouvelles. Si
des faits banals peuvent ainsi affecter le corps, combien plus sérieux
et plus profondément enraciné doit être un conflit
prolongé entre l’âme et le corps. Peut-on s’étonner
qu’il en résulte les graves maladies qui nous atteignent
de nos jours ?
Il n’y a cependant pas lieu de désespérer.
Il est possible de prévenir et de guérir la maladie
en découvrant l’erreur qui est en nous et en l’éliminant,
non en luttant contre nos défauts, mais en cultivant en nous
les vertus opposes, de telle sorte qu’ils disparaîtront
d’eux-mêmes.
Haut de la page
Page précédente Page
suivante
|